Tiébissou, 22 avr 2025 (AIP) –Les populations d’Anouanzè-Okabo, dans le département de Didiévi, ont saisi des festivités de Paquinou et du festival annuel de la musique baoulé (FAMUBA), pour plaider aux autorités la construction urgente d’un château d’eau.
Par la voix de leur chef, Nanan N’Guessan Yao, les villageois formé trois quartiers (Kouassi- Kokounkro, Brou-Lekikro et Mangouakro), ont dressé une liste de doléances, avec en tête l’accès à l’eau potable, devenu un véritable défi à chaque grande affluence.
« Lors de FAMUBA couplé à Paquinou, nous atteignons facilement 15 000 personnes. Mais avec seulement deux points d’eau, c’est intenable. L’eau manque, les files s’allongent et nos domiciles n’ont même pas d’eau courante. C’est pourquoi notre demande première, c’est un château d’eau », a plaidé le chef du village, samedi 19 avril 2025.
Outre la problématique de l’eau, d’autres besoins ont été exprimés, à savoir la réhabilitation du foyer des jeunes, la construction d’un centre de santé, ainsi que le bitumage de l’axe Didiévi–Dimbokro via Anouanzè-Okabo, long d’environ 60 km. Des infrastructures jugées essentielles pour accompagner le développement du village.
Nanan N’Guessan Yao a toutefois salué la prise en charge de la réhabilitation du groupe scolaire local par le comité d’organisation du FAMUBA qui marque une avancée importante pour le village.
Ces doléances traduisent une réalité profonde : derrière les chants et les danses, Anouanzè-Okabo espère surtout un geste concret des autorités pour faire jaillir l’eau au cœur de son développement.
(AIP)
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