Abidjan, 4 oct 2025 (AIP) – L’écrivain ivoirien Kiyaly Janas Soro a procédé, samedi 4 octobre à Abidjan, à la dédicace de son second roman, intitulé « L’Antichambre », une œuvre de fiction politique qui explore les méandres du pouvoir, les résistances du système et les aspirations de la jeunesse africaine en quête de renouveau.
Composé de 18 chapitres répartis en127 pages, ce roman s’impose comme une œuvre de réflexion et d’engagement, à la croisée de la littérature et de la science politique. Il y conjugue passion de l’écriture et quête d’un idéal citoyen.
Publié aux Éditions L’Harmattan, L’Antichambre retrace le parcours de Tchéplé, une jeune femme leader politique, idéaliste et visionnaire, confrontée aux réalités du pouvoir et aux résistances des élites établies.
À travers son héroïne, l’auteur met en exergue la tension entre les idéaux de réforme et l’inertie d’un système dominé par les « caciques du pouvoir », jaloux de leurs privilèges.
« C’est le pouvoir dans le pouvoir qui gouverne le pouvoir », a expliqué M. Soro, précisant que son roman cherche à dévoiler ce qui se joue derrière les discours et les apparences politiques.
Selon lui, L’Antichambre constitue à la fois une métaphore de la gestation du pouvoir et une réflexion sur la maturité politique nécessaire à toute transformation durable.
L’auteur a également insisté sur l’importance, pour les jeunes, de se préparer sérieusement avant de s’engager en politique. « La politique, c’est plus que des idéaux. C’est la capacité d’adaptation face à la réalité du moment », a-t-il souligné, appelant à une éducation politique plus ouverte et inclusive en Côte d’Ivoire.
Avec L’Antichambre, Kiyaly Janas Soro signe son deuxième ouvrage, après La migration en destin, paru il y a quelques mois.
(AIP)
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