Abidjan, 06 fév 2024 (AIP)-Le ministre burkinabè de l’Economie, Aboubakar Nacanabo, a déclaré dimanche 04 février 2024 que le retrait du Burkina Faso de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) aura peu d’impacts au niveau de son commerce extérieur, grâce surtout à la faiblesse de ses échanges avec les pays membres de la CEDEAO et hors UMOA, rapporte l’Agence d’Information du Burkina Faso (AIB).
« Notre sortie de la CEDEAO en termes d’impact sur le commerce extérieur, n’est pas assez significatif en dehors du Ghana », a indiqué le ministre dans une interview à l’AIB. Il a rappelé que l’espace CEDEAO comptait 15 pays membres dont huit au sein de l’UMOA y compris le Burkina Faso.
Il a précisé que l’application du Tarif extérieur commun de l’UMOA qui est proche de celui de la CEDEAO, contribuera à minimiser les impacts.
Selon Aboubakar Nacanabo, les exportations en 2023 ont atteint 14% avec la zone CEDEAO dont moins de 3% avec les pays hors UMOA comme le Ghana. Il a fait savoir que les exportations qui sont en grande partie avec le Ghana, comprennent le bétail sur pieds.
Pour le ministre burkinabè, la dynamique de transformation sur place lancée par les autorités va permettre de maîtriser cet impact. En termes d’importation, elles ont atteint 26% en 2023 avec la CEDEAO dont moins de 7% avec les pays hors UMOA. Ici encore, la plus grande partie des importations concerne le Ghana avec l’achat de l’électricité.
Les trois pays à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé dimanche 28 janvier 2024, leur retrait de l’institution sous-régionale, la CEDEAO.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont créé le 16 septembre 2023, l’AES pour se défendre mutuellement et promouvoir le développement.
(AIP)
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