Yamoussoukro, 27 mars 2024 (AIP) – Des délégués d’entreprises semencières de la filière rizicole ont achevé à Yamoussoukro un atelier de plusieurs jours ayant porté sur l’itinéraire technique de la production de la semence de riz avec l’appui financier du projet ‘’transformer l’agriculture en Afrique’’.
La rencontre, qui a réuni autour des délégués plusieurs structures partenaires notamment du Centre national de recherche agronomique ( CNRA), Africa Rice et le Centre international de développement des engrais (IFC), a surtout insisté sur les bonnes pratiques en général, le processus de certification et les bonnes pratiques sur les parcelles.
Sur l’opportunité de ces travaux, le chef du programme riz au CNRA, Dr Franck Baha, a souligné que les besoins sur le marché national de la consommation « sont encore énormes malgré les efforts que font les autorités ivoiriennes ».
« Aujourd’hui, nos besoins tournent autour de deux millions cinq cent mille tonnes de riz, alors qu’on ne satisfait que la moitié. Et d’ici 2030, nos besoins seront encore plus importants », a soutenu M. Baha.
Pour l’expert du système semencier à Africa Rice, Seydou Bah, il est admis que la première chose pour améliorer la production en riz, c’est d’avoir des semences de bonne qualité. « On a constaté au fur et à mesure le manque de semence de bonne qualité. C’est donc un défi à relever », a-t-il indiqué.
La bonne gestion des sols reste aussi un volet important dans la production de semences de qualité, d’où la participation active de l’IFC à la formation de Yamoussoukro.
Selon sa directrice pays, Coulibaly Fatoumata, le rôle de IFC a été de dispenser la formation sur tout ce qui est fertilisation des sols, « la santé des sols, l’usage conscient de l’engrais organique ou minéral pour que le rendement au niveau des producteurs soit acquis ».
(AIP)
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