Agboville, 1er mai 2024 (AIP) – L’ONG ‘Femme en action’, en collaboration avec Speak up Africa, a organisé un atelier d’échanges à Agboville, pour améliorer la perception des droits à la santé sexuelle et reproductive chez des acteurs de la société civile et le personnel de l’éducation, et apporter un appui aux enfants.
« Nous avons initié ce panel d’échanges en faveur du personnel de l’éducation et de la société civile pour parler des droits à la santé sexuelle et reproductive. C’est un maillon très essentiel dans le développement de la femme. Quand on veut défendre les droits de la femme, il faut lui donner tous les atouts, tous les moyens, tous les rudiments pour qu’elle puisse être à même de pouvoir décider de sa reproduction », a affirmé, mardi 30 avril 2024, la coordinatrice de l’Agnéby-Tiassa de l’ONG, Nadège Kouadio.
Intervenant sur le thème de l’atelier « Santé sexuelle et reproductive : appels, réponses d’impact », l’infirmière du service de santé scolaire universitaire-santé adolescent jeune (SSSU-SAJ), Carole Diby, a signifié qu’il faut avoir une bonne santé pour parler de la santé de reproduction.
« Cet aspect fait appel à la santé sexuelle à travers des appareils reproducteurs. Une bonne santé sexuelle et reproductive est donc un état de bien-être physique, psychologique et social relativement à tous les aspects du système reproductif. De nos jours, on ne peut pas contracter une grossesse et parler d’accident. La femme ou la jeune fille peut décider du moment où elle veut être enceinte soit en choisissant l’abstinence sexuelle ou en choisissant une méthode contraceptive », a fait savoir Mme Diby.
Pour sa part, l’assistante sociale au SSSU-SAJ d’Agboville, Aka Amakon Géraldine, a appelé les parents à être des confidents pour leurs enfants, à communiquer avec eux et à leur montrer que la protection réelle est à la maison.
Cet atelier est la seconde phase du projet “Voix essentielles”, débuté en décembre 2023, avec plusieurs sensibilisations sur la préparation de la fillette à la découverte de ses premières menstrues sans tabou. Le projet se poursuit jusqu’à la fin mai 2024.
La commune d’Abobo, Agboville, Bouaké et Lakota sont les localités de mise en œuvre de ce programme.
(AIP)
Ena/kp