Bouaké, 29 mai 2024 (AIP)- A la faveur de la célébration mardi 28 mai 2024 de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle, l’ONG Femme en Action a organisé au foyer Jeune Viateur de Bouaké un atelier de formation autour du thème « Renforcement des capacités des agents de santé en approche convivialité et la prise en charge des cas de violences basées sur le genre (VBC) ».
Selon la présidente de cette organisation non gouvernementale, Irad Gbazalé, cet atelier, organisé à l’intention des acteurs des systèmes de santé et éducatif, vise à renforcer les acquis et les compétences de ceux-ci sur les questions des violences basées sur le genre (VBG) en lien avec la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles.
Il s’agit de leur donner les armes nécessaires pour riposter contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles. « Les femmes ont connu tellement d’atrocités qu’il n’est plus question de parler de règlement à l’amiable. Il faut amener les victimes à dénoncer les auteurs de ces violences reconnues comme des crimes. Les structures de prise en charge tant au niveau sanitaire, psychologique que judiciaire existent pour l’accompagnement des victimes. Donc, il faut dénoncer », a indiqué Mme Gbazalé.
Il importe de noter que cette activité de l’ONG Femme en Action qui met l’accent sur l’importance d’accompagner des victimes de VBG à la recherche de réponses pour leur bien-être et faire atteindre leurs droits s’inscrit dans le cadre du projet « Voix EssentiellEs » qui bénéficie de l’appui financier de Speaker Up Africa.
Selon les statistiques réalisées sur les VBG en 2022 par le ministère de la femme, la famille et de l’enfant, les femmes et les enfants de moins de 18 ans sont les plus touchés par les viols (70,80%), les agressions sexuelles (74, 02%) et les mariages forcés (70,33%).
(AIP)
rkk