Guiglo, 12 juin 2024 (AIP) – Le Comité local de gestion des plaintes (CLGP), dans le secteur de la santé du district sanitaire de Guiglo, à l’instar des 112 autres districts, a été installé, mardi 11 juin 2024 à Guiglo, par arrêté préfectoral, dans le cadre du projet santé, nutrition, et développement de la petite enfance (PSNDPE).
Selon l’environnementaliste à l’Unité de coordination des projets santé de la Banque mondiale (BM), Dr Bernard Koffi, l’Etat de Côte d’Ivoire s’est engagé, à travers l’accord de financement de ce projet, à mettre en place un mécanisme de gestion des plaintes, liées aux activités de santé, et du PSNDPE. La mise en place du CLGP obéit à la logique qui est que les projets financés par les bailleurs, dont la Banque mondiale, sont des projets de développement. Lesquels ont un impact positif avéré sur les populations ivoiriennes.
«Au-delà de l’impact positif, il peut arriver que des incompréhensions, des suggestions et réclamations surviennent pendant les soins de santé. Dans le cas d’espèce, il fallait faire en sorte que l’usager-client ou le praticien, lui-même, des services de santé puissent avoir un canal par lequel s’exprimer parce qu’à défaut d’avoir un tel canal, certaines situations se retrouvent sur les réseaux sociaux. Ce qui écorche l’image des services de santé et leurs praticiens. D’où l’installation du CLGP pour gérer les plaintes localement, en vue d’éviter toutes sortes de déconvenues», a laissé entendre Dr Koffi.
Composé de 14 membres, issus de toutes les parties prenantes en la matière, dont le président est le préfet de région et de département, le CLGP gère les plaintes de minimes gravités, par l’entremise d’un noyau restreint de trois membres parmi lesquels, le directeur départemental de la santé. Mais au cas où ce noyau restreint n’arrive pas à trouver de solution à la plainte en question, il revient au comité élargi à tous ses membres de se pencher sur le problème venant d’un usager-client ou même d’un praticien.
L’environnementaliste appelle les populations locales à se rapprocher, dès maintenant, des membres de ce comité pour toutes préoccupations relevées dans un service de santé public, en vue de leur prise en compte et règlement à l’amiable au niveau local. Il a rassuré les uns et les autres qu’au terme de l’installation de ces comités dans les 113 districts sanitaires que compte la Côte d’Ivoire, une campagne de sensibilisation sur leur existence et les moyens de leur saisine sera menée pour informer les populations.
(AIP)
ja/fmo