Bondoukou, 15 juin 2024 (AIP) – Le préfet de Bondoukou, Gbongbo André, a prôné le respect des normes sanitaire dans la filière bétail – viande, lors d’une rencontre avec les éleveurs, bouviers et commerçants de Bondoukou, vendredi 14 juin 2024, à la préfecture.
L’autorité préfectorale leur a signifié sa volonté de veiller à la propreté de l’abattoir et des prescriptions médicales des animaux, tout en les invitant à souscrire aux contrôles effectués par la direction régionale du ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), dans un esprit d’ apaisement et de collaboration.
M. Gbongbo a salué le travail abattu par le MIRAH pour la santé des populations et demandé aux bouviers et éleveurs de refuser dorénavant de faire des grèves, au détriment de la population.

Une pénurie de viande avait été constatée dans les marchés de Bondoukou, lundi 29 avril 2024, du fait d’un mouvement d’humeur des éleveurs de bœufs à Bondoukou, qui se plaignent du nombre de bêtes incinérées car jugées porteuses de gênes nuisibles aux hommes et inaptes à la consommation par la direction régionale du MIRAH.
La préfecture de Bondoukou avait pris des mesures pour concilier les vues et éviter une crise alimentaire majeure, l’année dernière. Interrogée par l’AIP, la directrice régionale du MIRAH, Roselyne Bonhoulou, avait affirmé que cette décision des bouviers et autres, exerçant dans ce secteur, est incompréhensible.
” Tous les bœufs qui ont été abattus, le sont pour des raisons sanitaires. A ce jour, neuf animaux ont été abattus, depuis le début de l’année, après une saisie totale. Quand nous constatons que l’animal n’est pas en bonne santé, que la rate est touchée, il est exigé de l’abattre “, avait-t-elle expliqué.
Pour Roselyne Bonhoulou, il n’est pas question de faire du mal aux populations. Les cas de tuberculose des animaux exigent une déclaration obligatoire. ” Je ne suis pas venue pour leur faire du mal, je suis venue pour la sécurité sanitaire”, avait-elle insisté.
(AIP)
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