Bongouanou, 29 août 2024 (AIP)- Le District autonome de la Comoé a diligenté une étude approfondie sur l’ampleur et les conséquences de l’orpaillage illégal dans les régions du Moronou, de l’Indénié-Djuablin et de le Sud-Comoé, zones relevant de sa compétence, lors d’une réunion tenue mardi 27 août 2024 dans la salle de conférence de la préfecture de Bongouanou.
Le vice-gouverneur du district, Amian Koua, a souligné que cette initiative s’inscrit dans le cadre du prolongement de la politique nationale de l’État visant à mieux encadrer et rationaliser les activités d’orpaillage. Pour mener à bien cette étude, un cabinet a été sélectionné suite à un appel à manifestation d’intérêt.
« L’objet principal de la rencontre de ce jour est de vous informer, de vous transmettre cette décision et surtout de vous présenter les résultats de l’étude réalisée par le cabinet », a déclaré M. Koua, devant une assemblée composée de membres du corps préfectoral des trois régions concernées, de directeurs et chefs de services, de dignitaires religieux, des présidents du Conseil national des jeunes (CNJCI) ainsi que de chefs traditionnels.
Il a précisé que cette rencontre consiste à attirer l’attention de tous sur un phénomène qui a pris de l’ampleur sur l’ensemble du territoire national, et singulièrement dans le District autonome de la Comoé. Phénomène qui risque, si l’on n’y prend garde, de détruire irrémédiablement le couvert forestier, la faune et les cours d’eau.
Le vice gouverneur a ajouté qu’il s’agit également de recueillir des observations et suggestions des participants afin d’enrichir le document final, lequel sera ultérieurement soumis au gouvernement pour examen.
Quant au porte-parole du cabinet en charge de cette étude, Dr Jean Renaut Alouko, il a fait savoir que la démarche du District autonome de la Comoé reflète une volonté de renforcer la gouvernance locale en matière de gestion des ressources naturelles, tout en s’alignant sur les orientations stratégiques nationales pour un développement durable.
(AIP)
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