Abidjan, 21 mars 2024 (AIP)- Le directeur exécutif de l’ organisation interprofessionnelle agricole de la filière coton (Intercoton), Silué Siontiamma Jean-Baptiste, également coordonnateur du projet de Résilience des systèmes cotonniers du Nord de la Côte d’Ivoire (RESCO), a remis mercredi 20 mars 2024, du matériel informatique et bureautique à la fédération des producteurs de coton (FPC-CI) d’une valeur d’environ 30 millions de FCFA, en vue de renforcer les capacités de ses membres.
« Nous sommes là ce matin pour remettre du matériel bureautique et informatique à la fédération des producteurs de coton de Côte d’Ivoire pour renforcer davantage ses capacités de travail et permettre à tous ses agents qui ont été mis à sa disposition de mener à bien leurs différentes activités », a déclaré M. Silué, en précisant que du matériel à deux roues et des ordinateurs avait déjà été donné aux agents qui sont sur le terrain.
« Nous profitons de cette occasion pour dire merci à l’Etat de Côte d’Ivoire qui n’a jamais ménagé d’effort pour aider la filière de coton de Côte d’Ivoire dans toutes les difficultés que nous traversons. Merci à l’Agence française de développement qui fait confiance à l’Etat de Côte d’Ivoire et à l’interprofession. Merci à tous les acteurs de la filière pour la confiance à leur interprofession », a-t-il ajouté.
Il s’exprimait en présence du représentant du conseil d’administration, Ouattara Zana Fousseydou et du directeur Général, Silué Kassoum, de ladite fédération, qui après avoir réceptionné ces matériels, ont remercié l’organisation interprofessionnelle et son coordonnateur pour le don, parce que ces matériels sont venus à un moment crucial, ont-ils souligné.
Le projet RESCO est un projet qui a été initié suite au contexte de vulnérabilité climatique avec une approche sensible au genre. Pour ce projet, l’Etat de Côte d’Ivoire a négocié un apport de crédit avec l’Etat français et qui est piloté par l’Agence française de développement (AFD).
Le projet RESCO a un financement de partenariat public-privé avec trois sources de financement à savoir 40 millions d’euros pour l’apport de crédit, environ 26 milliards et 14 à 15 milliards environ pour la contrepartie de la filière cotonnière et environ 6 milliards comme apport pour l’Etat de Côte d’Ivoire, note-t-on.
Selon M. Silué, dans le contexte de vulnérabilité climatique, des innovations ont été introduites qui vont permettre de poser des actes ou d’apporter des stratégies de conseils agricoles pour permettre aux producteurs de coton d’être résilients aux effets du changement climatique.
Il a également fait remarquer que malgré que la filière coton traverse depuis trois ans des difficultés, elle a toujours bénéficié du soutien de l’Etat de Côte d’Ivoire, en prenant exemple sur la période de Covid-19, où son organisation a négocié et a obtenu auprès de l’Etat de Côte d’Ivoire des appuis appelés PURGA 1 et PURGA 2 qui ont permis de renforcer les producteurs de coton de Côte d’Ivoire, en intrants et matériels roulants.
Concernant l’attaque aux jacides, il a indiqué que tous les producteurs de coton de Côte d’Ivoire, ont reçu un appui niveau de l’Etat de Côte d’Ivoire à travers une subvention pour pouvoir amortir le choc. Au déclenchement du conflit en Ukraine, les prix des intrants ont augmenté et là encore, il y a eu un autre appui de l’Etat de Côte d’Ivoire en décidant de subventionner les intrants dans la production du coton.
Pour lui donc, depuis ces trois dernières années, c’est plus de 100 milliards de FCFA que l’Etat de Côte d’Ivoire a investi dans la filière de coton de Côte d’Ivoire pour maintenir la production du coton et assurer la vie des cotonculteurs dans le Nord de Côte d’Ivoire.
Au niveau de l’organisation interprofessions, il a été mis en place une cotisation volontaire obligatoire de 1 francs par kilogramme de coton graine qui sera reversée la fédération pour apporter un appui à ces membres pour leur développement et pour la relance durable pour la filière cotonnière de Côte d’Ivoire, a-t-il souligné.
(AIP)
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