Abidjan, 7 sept 2024 (AIP)- Les ministres africains de l’environnement se sont engagés dans la reforestation et la lutte contre la dégradation des terres en participant à une opération de planting d’arbres au parc national du banco à Abidjan, en présence du Premier ministre, ministre du Sport et du Cadre de vie, Robert Beugré Mambé.
Cette opération s’est déroulée samedi 7 septembre 2024, au terme de la 10ème session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine (CMAE) placée sous le thème « rehausser l’ambition de l’Afrique de lutter contre la dégradation des terres, la désertification et la sécheresse ».
L’espace, en face du parc national du banco, qui a recueilli les différents plants d’arbres porte désormais le nom de « Jardin CMAE / AMCEN » et constitue un héritage de la CMAE.
Il souligne l’engagement des pays africains à la reforestation et à la lutte contre la dégradation des terres, a déclaré le ministre ivoirien de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Assahoré Konan.
« Au terme de cette conférence, nous les ministres en charge de l’environnement avons voulu joindre l’acte à la parole en venant faire un planting d’arbres pour matérialiser les discours que nous avons faits. La dégradation des terres affecte tous les pays d’Afrique et l’une des solutions, c’est de reboiser, c’est de planter des arbres », a-t-il relevé.
Selon la Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), la dégradation des terres touche 3,2 milliards de personnes dans le monde, dont la plupart se trouvent dans les pays en développement. Cette situation cause une grave insécurité alimentaire chez plus de 23 millions de personnes dans la corne de l’Afrique et 23,5 millions dans le sahel.
Un appui institutionnel, au niveau continental, pour relever ces défis a été envisagé lors de la 10e session extraordinaire de la CMAE. Il s’agit de présenter les résolutions à la COP16 de la CNULCD, au Comité des chefs d’État et de gouvernement africains sur le changement climatique et à la session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine qui se tiendra en 2025.
(AIP)
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