Guiglo, 09 sept 2024 (AIP) – Le président régional de la Chambre des métiers des régions du Tonkpi, Guémon et Cavally (Ouest de la Côte d’Ivoire), avec son siège basé à Man, la capitale de la région du Tonkpi, Vitalino Dou Biko, par ailleurs, 4ème vice-président national, a été investi, lors d’une cérémonie d’investiture, samedi 07 septembre 2024 à la place publique Félix Houphouët-Boigny de Guiglo, la capitale de la région du Cavally.
Cette cérémonie était placée sous le parrainage du ministre, Gouverneur du district autonome des Montagnes, Dr Albert Flindé, sous la présidence de la ministre d’Etat, Anne Désirée Ouloto, par ailleurs, présidente du conseil régional du Cavally. Elle a réuni 10 départements du district autonome des Montagnes.
«L’Etat ivoirien a renouvelé les instances de la Chambre des métiers. J’ai été réélu à la tête de la Chambre de Man. Après une élection, quand on est investi devant tout le monde, c’est comme si on te confiait une feuille de route. Cela te confère le pouvoir d’agir parce que bon nombre d’artisans pensent que les présidents de Chambres sont nommés», a déclaré au terme de la cérémonie d’investiture, M. Dou.
Evoquant les actions menées et à venir sur le terrain par cette «nouvelle» Chambre créée par l’Etat, contrairement à ses sœurs de l’agriculture et du commerce, qui ont déjà un encrage et/ou un maillage territorial, le président investi a relevé de nombreuses difficultés liées à l’identification et l’immatriculation des artisans, et à leur sensibilisation, afin de quitter l’informel, pour mieux se prendre en charge, prendre en charge leurs salariés et leurs familles.
Il a fait savoir que la faîtière veut doter les membres de cette Chambre d’insignes pour plus de respect, surtout des forces de l’ordre à leur égard. Il a signifié aux autorités administratives que la Chambre des métiers n’est pas une association, mais plutôt une chambre consulaire. Il s’agit d’un démembrement de l’Etat, créé pour faire la promotion des artisans, leur trouver des fonds pour accroître et améliorer leurs activités, mais aussi pour traquer les faux artisans.
Vitalino Dou Biko a aussi fait savoir que les artisans gagnent beaucoup d’argent, mais ne savent pas le dépenser compte tenu du fait qu’ils ne sont pas formés à la gestion des affaires. Une bien triste réalité qui sous-tend à coup sûr leur formation.
(AIP)
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