Abidjan, 17 sept 2024 (AIP)- Des peuples autochtones vivent dans la précarité malgré leur rôle clé dans la protection environnementale, rapportent mardi 17 septembre 2024, des médias.
Quelque 477 millions de personnes autochtones, réparties dans environ 70 pays, sont les gardiens de 80 % de la biodiversité restante sur la planète.
Malgré leur contribution à la protection de l’environnement, ils comptent parmi les plus marginalisés et vulnérables. Représentant un peu plus de 6 % de la population mondiale, ces peuples font partie des 15 % vivant dans l’extrême pauvreté, avec une espérance de vie inférieure de 20 ans à celle des autres populations.
Parlant plus de 4 000 des 7 000 langues existantes, les peuples autochtones habitent des territoires souvent isolés et fragiles, où l’accès aux services essentiels tels que la santé, l’éducation, l’eau et l’énergie est extrêmement limité.
Cette marginalisation aggrave les inégalités, et la situation est d’autant plus préoccupante que leurs terres et ressources naturelles sont menacées par le changement climatique et l’exploitation croissante pour des produits alimentaires, forestiers, miniers et énergétiques.
Les violations des droits des peuples autochtones sont fréquentes, aggravant leur vulnérabilité et leur exclusion. Pourtant, leur savoir ancestral et leur gestion durable des ressources naturelles sont des atouts pour répondre aux défis mondiaux liés à la biodiversité et au climat.
Face à ces menaces, les peuples autochtones réclament une reconnaissance accrue de leurs droits, une meilleure inclusion dans les décisions internationales, et un accès égalitaire aux services de base pour assurer leur survie et celle de leurs terres.
(AIP)
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