Abidjan, 27 sept 2024 (AIP)- Les réponses de la politique genre aux problèmes posés par ces inégalités sont structurées autour de cinq axes stratégiques avec un taux de réalisation 80,7¨% de la mise en œuvre du plan d’actions quinquennal (2020-2024), a relevé jeudi 26 septembre 2024, à Abidjan, la Directrice de l’égalité et de l’équité du genre (DEEG) du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Brou Georgette Coulibaly, à la clôture d’un atelier.
Les principales réalisations, dans les détails, relève pour les deux premiers axes, à savoir la Mobilisation sociale et renforcement des capacités des acteurs du système éducatif sur le genre (réalisée à 83,3%, la Création d’un environnement protecteur en classe et à l’école favorable au développement et à la participation des enfants : lutte contre les grossesses en cours de scolarité et les violences basées sur le genre (réalisée à 93,3%).
Pour les trois autres, les taux notent l’Amélioration de l’accès aux formations en Sciences technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) et à l’employabilité (réalisée à 60%), l’Amélioration de l’accès à l’alphabétisation et à l’éducation non formelle des enfants hors de l’école (62,5%) et le Développement de partenariats et de plaidoyer en faveur du genre (92,9%).
L’atelier a noté de bonnes pratiques dans la mise en œuvre du plan quinquennal. Il s’agit de l’organisation de concours d’excellence, de l’implication des parents dans la vie de l’école et du suivi du rendement scolaire de leurs jeunes, de la mise en œuvre du Plan d’Accompagnement Individualisé, de l’implication des hommes de la communauté dans les cours d’alphabétisation, et de la participation des femmes modèles dans les écoles en tant que mentores pour les filles favorise leur orientation dans les STIM
Au titre des principaux défis qui se présentent à la DEEG, l’on note le poids des normes sociales et des pratiques culturelles néfastes, la méconnaissance du genre comme approche de développement et des stratégies de son intégration dans les pratiques éducatives, Grossesses en cours de scolarité, la persistance des Violences Basées sur le Genre à l’école et hors de l’école, la Disparité de genre dans l’alphabétisation et l’éducation non formelle, le coût de l’éducation, le grand nombre d’enfants en dehors de l’école, etc.
“Notre cible première, ce sont les élèves mais nous travaillons sur l’ensemble des personnels. Nous sommes une direction transversale. Nous analysons les besoins et proposons des solutions”, a expliqué Mme Coulibaly, qui avait à ses côtés trois de ses collaborateurs dont la sous-directrice par intérim chargée du renforcement des capacités et de suivi-évaluation, Pita Flavie.
L’atelier bilan de la mise en œuvre du plan d’actions quinquennal (2020-2024) de la DEEG du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a débuté mardi. Il a été ouvert et refermé par le conseiller technique, Christophe Koffi, représentant la ministre Mariatou Koné.
(AIP)
fmo