Yamoussoukro, 17 jan 2025 (AIP) – L’écrivain, syndicaliste et homme politique ivoirien, Améa Jean Kouadio, a présenté sur le marché sa dernière production littéraire, Théorie de l’économie communautariste des droits des peuples, dans laquelle il propose ses solutions pour un véritable développement des pays du tiers-monde, notamment ceux de son continent, l’Afrique.
Pour Améa Jean Kouadio, la nécessité de révolutionner le monde s’impose. Il évoque, par exemple, la nécessité de faire en sorte que les matières premières soient défendues par les Africains et que ceux-ci fixent eux-mêmes les prix de ces matières premières.
« J’ai écrit cette œuvre pour que le développement, tant décrié, ne soit plus imposé de l’extérieur, mais qu’il devienne un développement endogène et autocentré », a expliqué l’auteur.
Dans les six chapitres de l’ouvrage, il développe une nouvelle théorie de l’économie qu’il appelle l’économie communautariste des droits des peuples, une approche inspirée par l’expérience du budget sécurisé en 2001 en Côte d’Ivoire.
« La différence, c’est que de nos jours, les technocrates, souvent moins avertis en matière d’économie et de politique, nous servent des recettes pas toujours faciles à avaler. Ils organisent l’économie, mais ils oublient de faire en sorte que la croissance soit partagée. Il faut faire en sorte que le panier de la ménagère soit un panier rempli », a-t-il ajouté.
Pour y parvenir, l’auteur propose que l’emploi pour tous les jeunes devienne la priorité absolue, et que les femmes au foyer ainsi que les jeunes filles et mères soient rémunérées par le contribuable.
« Et comment faire en sorte que les jeunes aient un emploi ? Il faut adopter l’idée que je propose : qu’il y ait ce que j’appelle le travail de nuit et le travail de jour. Ainsi, la sécurité sera garantie, tout en permettant de différencier le télétravail et le travail physique. Il y a donc quatre types de travail : le travail de nuit, le travail de jour, le travail physique et le télétravail », a expliqué Améa Jean Kouadio.
Théorie de l’économie communautariste des droits des peuples, préfacée par l’ancien ministre Lazarre Koffi Koffi, s’adresse, selon son auteur, à tous les peuples, en particulier ceux du tiers-monde et de l’Afrique, qui devraient s’en inspirer pour insuffler un nouveau souffle à leur développement.
Améa Jean Kouadio a déjà écrit Immondices, qui a remporté le prix de la meilleure pièce inédite lors du 3è festival national du théâtre scolaire à Bouaké en 1984, Cris séditieux, un recueil de poèmes en 2018, et Feu volé, un recueil de chants-poèmes et de chants proverbiaux en 2019.
(AIP)
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