Divo, 1er mars 2025 (AIP) – Le Premier ministre, Beugré Mambé, a exhorté le vendredi 28 février 2025, les chefs traditionnels du Lôh-Djiboua et les chefs de communauté à ne ménager aucun effort pour maintenir la paix sociale dans la région du Lôh-Djiboua.
Il a lancé cet appel à l’issue d’une rencontre qu’il a eue avec eux à la salle de réunion du conseil régional à Divo, en présence du corps préfectoral, de cadres et d’élus de la région. La rencontre a eu lieu après la cérémonie de remise officielle du marché de proximité du vivrier dans le village de Daboré, à cinq kilomètres de Divo.
« Le meilleur cadeau que vous pouvez nous offrir c’est de préserver la paix ici », a déclaré le Premier ministre. Beugré Mambé a demandé aux garants des traditions de s’atteler à régler les problèmes de terrain dans la sérénité. « On compte sur vous pour que s’il y a des problèmes de terrain, vous puissiez vous asseoir pour parler fraternellement », leur a-t-il conseillé.
Il a également encouragé les chefs traditionnels à s’appuyer sur les autorités préfectorales pour les aider au règlement apaisé des conflits fonciers.
Dans la quête de la préservation de la paix, le chef du gouvernement a également mis l’accent sur l’entente entre les communautés, afin qu’il n’y ait pas de violences entre communautés. Il a invité les chefs traditionnels et de communauté à beaucoup parler aux jeunes pour qu’ils évitent d’emprunter la voix de la violence, quand ils sont en désaccord avec ceux d’une autre communauté.
« Evitons la guerre. La paix nous permet d’aller au champ, d’aller vendre le produit de nos efforts pour gagner de l’argent et faire vivre nos enfants », a soutenu Beugré Mambé. Il a demandé aux populations de continuer de faire confiance au Président Alassane Ouattara, qui s’efforce, dans un climat de paix, de travailler pour le développement du pays, Divo étant une belle illustration de ces efforts.
La région du Lôh-Djiboua connaît souvent des drames liés aux crises sociopolitiques, mais également à des conflits fonciers qui dégénèrent parfois en crises intercommunautaires.
(AIP)
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