Abidjan, 27 jan 2024 (AIP)- Le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’Guessan a annoncé la réforme l’Institut pédagogique national de l’enseignement technique et professionnel (IPNETP) pour l’année 2024, vendredi 26 janvier 2024.
Présidant la cérémonie de la rentrée académique 2023-2024 de cet institut, le ministre a précisé que la réforme de l’IPNETP, inscrite sur sa feuille de route de l’année 2024, apparait comme une nécessité impérative pour répondre aux besoins évolutifs de la société et assurer l’employabilité des diplômés sur un marché du travail en constante mutation.
«Nous devons garantir que les enseignants formés dans cet institut, ont les compétences nécessaires pour dispenser des enseignements, au bénéfice de nos apprenants, avec des curricula en adéquation avec les exigences du marché. Pour cela, l’IPNETP doit adopter une approche dynamique, innovante et flexible », a préconisé Koffi N’Guessan.
Il a insisté sur le renforcement des capacités des formateurs, qui pour lui, fera partie de ses priorités promettant que des actions de renforcement des capacités seront menées dans ce sens au plan national et à l’échelle internationale.
Il a appelé les formateurs à être des catalyseurs de changement, d’adopter les innovations technologiques et pédagogiques, et développer des partenariats solides avec le secteur privé pour enrichir l’offre de formation.
Le ministre Koffi a également sollicité l’appui des partenaires techniques et financiers pour l’aider dans la réhabilitation des infrastructures et l’équipement des ateliers.
Après avoir remercié la tutelle pour tout le soutien, la directrice générale de l’IPNETP, Professeur Edmée Mansilla-Abouattier a réitéré son ambition de “faire de cet institut, un laboratoire d’innovation pédagogique et didactique pour contribuer au rayonnement de l’Enseignement technique et la Formation professionnelle dans le pays”.
Il s’agit entre autres pour elle de parvenir à la réhabilitation des infrastructures en vue d’offrir de bonnes conditions de travail à tous les personnels, la rénovation des équipements des ateliers, le renforcement des relations avec le secteur productif notamment le secteur privé en vue de permettre aux formateurs de se familiariser avec l’entreprise, l’ouverture de l’Institut sur les autres pays africains et la veille scientifique et technologique pour toujours actualiser les connaissances des formateurs.
(AIP)
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