Abengourou, 28 fév 2024 (AIP)-Le directeur régional du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Adolphe Bonsrè, a exprimé, mercredi 28 février 2024 lors d’une réunion bilan des activités 2023, sa volonté de consolider les résultats obtenus dans le cadre du projet Breakthrough Action pour les activités de lutte contre le paludisme piloté par sa direction dans l’Indénié-Djuablin, par des actions de suivi.
Les actions sur le terrain communautaire ont permis en 2023 d’organiser trois réunions d’orientation et de plaidoyer sur trois prévues, d’appuyer l’organisation des réunions et de mobilisation des communautés dans 29 localités sur 29 prévues, de mettre en place 24 groupements d’action communautaire (GAC) sur 27 prévus et de réussir à 100 % les missions d’orientation des groupements féminins (GF) ainsi que la mise en place des Associations pour la valorisation de l’épargne et le crédit (AVEC).
« Pour l’année 2024, nous prévoyons également des activités de sensibilisation qui vont aider à maintenir la mobilisation autour du projet », a confié M. Bonsrè lors d’une réunion bilan et de redevabilité en présence du corps préfectoral.
Les points à améliorer concernent l’installation avec l’appui du corps préfectoral, des GAC et GF dans les trois localités restantes sur 29, le maintien de la bonne collaboration avec le corps préfectoral par le partage des rapports d’activité, la tenue des réunions de redevabilité et la mise à disposition des listes des membres des GAC et GF chargés d’identifier les problèmes de santé, la sensibilisaton sur les bonnes pratiques familiales, sur l’utilisation des moustiquaires et sur la vaccination surtout des femmes enceintes.
Le ministère en charge de la santé, à travers le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) en Côte d’Ivoire, vise dans son plan stratégique national (PSN) 2021-2025, la pré-élimination du paludisme d’ici à 2025.
Pour y parvenir, le PNLP à travers le projet Breakthrough et les partenaires financiers l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), travaillent à identifier et à réduire les barrières individuelles, sociales et structurelles qui empêchent la population en général et en particulier les femmes enceintes et des personnes qui s’occupent des enfants de moins de cinq ans, de pratiquer les principaux comportements de prévention du paludisme et de demander des soins.
(AIP)
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