Bouaké, 09 mars 2024 (AIP)- Le Cabinet conseil en communication (LUCE Communication) a organisé vendredi 08 mars 2024 une conférence à l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké sur le thème « Quel investissement pour la réduction de la pauvreté et la vulnérabilité de l’étudiante en milieu universitaire ».
Selon la responsable de ce cabinet conseil, Martine Kouadio, l’organisation de cette conférence à l’occasion de la commémoration de la Journée internationale des droits des femmes (JIF 2024), visait justement à célébrer cette journée dédiée à la promotion des droits des femmes en apportant l’information vraie sur le campus afin que les jeunes filles étudiantes prennent conscience de leurs capacités.
« Investir dans la femme à un rythme accéléré est bien, mais si l’on ne prend pas conscience que le capital humain est très important dans tout investissement, c’est peine perdue », dit-elle. D’où l’utilité de cette conférence-formation organisée par sa structure à l’intention des étudiantes.
Pour permettre aux étudiantes de mieux cerner tout le contour du thème principal de cette conférence-formation, il a été décliné en trois sous-thèmes, à savoir « Comment investir en faveur des femmes : le cas des étudiantes de l’Université Alassane Ouattara ? », « Quel investissement pour une autonomisation intellectuelle et sociale de la jeune fille en milieu universitaire ? et « Quels modèles de réussite pour la gent féminine aujourd’hui ? ».
Dans ses échanges avec les participantes sur le 1er sous-thème, Dr Pamela N’Guessan, l’enseignant-chercheur en socio-anthropologie, Dr. Pamela N’Guessan, a fait comprendre qu’on ne peut plus être seulement qu’étudiante mais qu’il faut aussi avoir un plan d’action pour s’offrir des possibilités d’emploi dans une perspective de réussite dans ses études.
Le communicologue, Dr. Frédéric Pira, qui a développé le 2e sous-thème, a, également, fait comprendre aux étudiantes qu’il est temps qu’elles prennent conscience qu’elles ont du potentiel et du génie en elles et donc capables de créativité pour leur permettre de s’assumer au même titre que les garçons. Toutefois, dit-il, il est nécessaire voire urgent qu’elles adoptent un bon comportement avec des objectifs sains en les visant avec toute leur force.
Le conférencier pense, toutefois, qu’à côté de ces efforts personnels, les étudiantes ont besoin d’être accompagnées par l’Etat et d’autres bonnes volontés, en termes d’emploi, pour leur permettre de se prendre en charge. « Des schémas qui existent ailleurs peuvent être expérimentés dans l’espace universitaires de l’UAO si les autorités le veuillent bien. Par exemple, octroyer certains services liés à la gestion du campus aux étudiants moyennant rémunération pour leur permettre de se prendre en charge », propose-t-il.
Dans sa communication sur le 3e sous-thème, le Dr, l’enseignant-chercheur en espagnol, Dr. Zinié Diomandé, a fait comprendre aux étudiantes que la réussite de sa vie professionnelle passe nécessairement par le choix d’un bon modèle de réussite.
(AIP)
rkk