Bouaké, 20 mars 2024 (AIP)- Dans une déclaration à la presse mardi 19 mars 2024 et dont l’AIP a reçu copie, le secrétaire national de la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien (JFPI), chargé du District de la vallée du Bandama, Kouadio Raymond, dénonce le laxisme, le manque d’efficacité du vice-président du FPI en charge de la région de Gbêkê, Kouassi Raphaël.
Il dénonce, en outre, le comportement dictatorial du responsable du parti de Pascal Affi N’Guessan dans le Gbêkê qui refuse toute contradiction ainsi son manque de maitrise du terrain politique en témoigne la nomination par lui du fédéral adjoint de Marabadiassa, une localité de la circonscription politique de Gbêkê 2, en qualité de secrétaire national chargé des élections dans la circonscription de Gbêkê 1.
« Comment peut-on nommer le fédéral adjoint de Marabadiassa, qui est une localité qui se trouve dans le Gbêkê 2, comme secrétaire national chargé des élections dans la circonscription de Gbêkê 1. Cela montre clairement encore une fois de plus que le camarade Raphaël Kouassi n’a aucune maîtrise du terrain politique dans le Gbêkê », dit-il dans sa déclaration.
Le secrétaire national de la JFPI en charge du District de la vallée du Bandama dénonce aussi le clientélisme qui règne au sein de cette région politique. « Il faut rappeler qu’il n’y a aucun militant actif qui se reconnait au camarade Kouassi Raphaël à ce jour. Il se contente d’un petit groupe qu’il entretient financièrement pour tromper la vigilance de la direction du parti », lit-on dans la déclaration.
De l’avis de l’auteur de la déclaration, toutes ces faiblesses du « camarade Kouassi Raphaël » risquent de conduire au déclin du FPI dans la région de Gbêkê. D’où son appel à la direction de ce parti et à son président, Pascal Affi N’Guessan Affi, afin de trouver « immédiatement » une solution au problème que constitue le vice-président Kouassi Raphaël.
« Si le FPI veut continuer à exister dans le Gbêkê, la direction du parti doit immédiatement trouver une solution au problème qui est le « camarade Kouassi Raphaël », alerte-t-il, avertissant que si rien n’est fait dans les prochains jours, la base ne travaillera plus avec lui, une façon indirecte de l’écarter.
(AIP)
rkk