Bouaké, 21 avr 2024 (AIP)- Le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique (MINEDDTE) a convié samedi 20 avril 2024 une trentaine de préfets de région et de départements à un atelier à Bouaké pour leur présenter le nouveau code de l’environnement.
Créé par la loi N° 2023-900 du 23 novembre 2023, ce nouveau code de l’environnement incarne, selon le premier responsable du MINEDDTE, Jacques Assahoré, l’engagement résolu de l’Etat de Côte d’Ivoire pour une gestion responsable de notre environnement.
Au titre de la protection de l’environnement, le code renforce les mécanismes de protection des écosystèmes fragiles, des espèces en voie de disparition et des ressources naturelles. Il établit des normes strictes de préservation de la biodiversité et de la lutte contre la déforestation, tout en favorisant une exploitation durable des ressources naturelles.
Au titre du développement durable, il intègre les principes du développement durable dans toutes les sphères de l’activité humaine. Il encourage les pratiques économiques et sociales qui préservent les équilibres écologiques, qui favorisent l’inclusion sociale et qui garantissent une répartition des richesses.
Au titre de la gouvernance environnementale, le code renforce les dispositifs de gouvernance environnementale à tous les niveaux. Il promeut la transparence, la participation citoyenne et la responsabilité dans la prise de décision afin d’assurer une gestion efficace et équitable de l’environnement.
Parmi les instruments de ce code de l’environnement se trouve l’évaluation environnementale pilotée par l’Agence nationale de l’environnement (ANDE) créée par le décret n°97-393 du 09 juillet 1997 et dont la mission est de coordonner l’exécution des évaluations environnementales et sociales en Côte d’Ivoire.
Cette mission de coordination de l’ANDE se fait à travers trois outils. Le premier de ces outils est l’Evaluation environnementale et sociale stratégique (EESS) pour prendre en compte dès les phases de conception des politiques, plans et programmes, les enjeux environnementaux et sociaux. Le second outil est l’Etude d’impact environnemental et social (EIES) pour évaluer les effets des projets de développement sur l’environnement et proposer les mesures ou actions en vue de faire disparaitre, réduire ou atténuer les effets néfastes susceptibles d’être engendrés par de tels projets.
Le troisième est l’Audit environnemental et social (AES) pour évaluer systématiquement, documenter périodiquement des systèmes de gestion et de performance des organismes en vue de déceler les forces et faiblesses et proposer un plan d’actions correctives.
L’atelier de Bouaké a également été le prétexte pour le MINEDDTE de présenter aux autorités préfectorales le plan stratégie de développement en matière du développement durable et de transition écologique.
Selon le ministre Jacques Assahoré, ce plan est le fruit d’une vision ambitieuse pour l’avenir de la Côte d’Ivoire. Il fixe des objectifs clairs et mesurables en matière de promotion du développement durable et de transition écologique, d’atténuation des changements climatiques et d’adaptation aux impacts environnementaux. Il identifie les secteurs prioritaires d’intervention et les actions concrètes à entreprendre pour atteindre les objectifs fixés.
L’atteinte de ces objectifs nécessite, toutefois, la mobilisation de toutes les forces vives de la nation parmi elles les autorités préfectorales qui jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre des politiques environnementales au niveau local.
« Vous êtes les représentants du gouvernement dans les régions, les relais de nos politiques environnementales. Vous êtes également les gardiens de nos ressources naturelles, chargés de veiller à leur préservation et à leur exploitation durable. Dans ce contexte, votre collaboration est indispensable pour garantir le succès de nos initiatives environnementales », a déclaré Jacques Assahoré à l’endroit des autorités préfectorales.
(AIP)
rkk