Grand-Bassam, 26 avr 2024 (AIP)- Un atelier régional de réflexion de la coalition de la société civile sur le processus Kimberley dans l’Union du fleuve Mano s’est tenu du mardi 23 au mercredi 24 avril 2024 à Grand-Bassam en vue de la redynamisation du secteur diamantifère.
Pendant ces deux jours, les membres de la coalition de la société civile des quatre pays de l’Union du fleuve Mano (Guinée, Liberia, Sierra Leone et Côte d’Ivoire) ont identifié les défis et réfléchi à des propositions de solutions s’inscrivant parfaitement dans la stratégie de redynamisation engagée dans le secteur minier diamantifère en Afrique de l’Ouest dans le cadre du processus de Kimberley.
Le vice-coordonnateur du processus Kimberley de la coalition de la société civile, Abu Brima, a situé le cadre de l’atelier, s’interrogeant si l’exploitation du diamant, source de conflits, peut-elle être arrêtée pour parler de développement dans la communauté ouest-africaine.
Pour le représentant du secrétariat permanent de la représentation du processus Kimberley en Côte d’Ivoire, Ada Kanon Ghislain, a rappelé que depuis la mise en œuvre du processus Kimberley (PK), la lutte pour la traçabilité efficace du diamant ne saurait être l’affaire d’une seule nation.
« Dans chacun des pays, des groupes tripartites travaillent à l’amélioration non seulement de la traçabilité du diamant, mais aussi des conditions de vie des communautés diamantifères », a-t-il dit, exhortant à des recommandations qui pourraient contribuer à redynamiser l’approche régionale pour s’adapter aux réalités, dix ans après la mise en place de ce processus.
(AIP)
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