Abidjan, 06 mai 2024 (AIP)- Les dirigeants des Etats membre de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) réitèrent l’importance du recours au dialogue et à la médiation pour le règlement pacifique des différends, créant ainsi une atmosphère exempte de tension au sein de la Oummah islamique.
Réunis samedi 4 et dimanche 5 mai 2024 à Banjul, en Gambie, dans le cadre de la 15e Conférence islamique au sommet, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’OCI, tout en réaffirmant leur attachement aux principes et objectifs consacrés dans la Charte de l’Organisation, en particulier le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des Etats, la non-ingérence dans leurs affaires internes, ont relevé l’impératif de renforcer la diplomatie préventive afin de contribuer de manière significative à l’instauration de la paix, à la préservation des vies et des ressources et à la réalisation des aspirations des peuples à un développement durable.
Soulignant l’importance attachée à un niveau de vie décent et à la protection des droits des communautés et minorités musulmanes dans les Etats non membres de l’OCI, les chefs d’Etat et de gouvernement ont exprimé leur solidarité ces communautés et minorités musulmanes victimes de persécution, d’injustice et d’agression, apportent leur soutien à leurs causes légitimes et appellent à la poursuite des efforts internationaux en faveur de la sauvegarde de leurs droits, de leur dignité et de leur identité religieuse et culturelle.
Réaffirmant son adhésion aux valeurs islamiques d’unité et de fraternité, de paix, de solidarité, de compassion, de tolérance, d’égalité, de justice, de modération, de juste-milieu et de dignité humaine,
engagée à respecter les principes de la Charte des Nations Unies et du Droit international, la Déclaration de Banjul exprime sa solidarité face à la catastrophe humanitaire qui frappe la bande de Gaza et sa population depuis plus de six mois et appelle la communauté internationale à agir impérativement pour mettre fin aux violences perpétrées dans la bande de Gaza et à mettre en œuvre les mesures provisoires ordonnées par la Cour internationale de justice.
Elle réaffirme également la nécessité de permettre au peuple palestinien de réaliser ses droits nationaux légitimes, tels qu’ils sont reconnus par la communauté internationale, notamment en reconnaissant l’État de Palestine pleinement souverain à l’intérieur des frontières de 1967, avec Al-Qods Al-Charreef comme capitale.
(AIP)
kp