Abidjan, 15 mai 2024 (AIP)- Des acteurs nationaux ont renforcé, mardi 14 mai 2024, à Abidjan, leurs capacités en gouvernance sur la migration de la main d’œuvre à travers l’initiative de coaching et de mentorat.
Il s’est agi d’outiller les experts ivoiriens des ministères en charge des questions b de migrations , du travail et de l’emploi dans le cadre d’un programme de main d’œuvre dénommé en anglais “JLMP”.
Le conseiller technique du ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Losséni Diaby, a salué l’engagement de la Direction générale de l’emploi (DGE) dans les initiatives visant l’amélioration des conditions de la disponibilité des données sur le Système d’information sur le marché du travail (SMIT) en vue de la transformation structurelle de notre économie et de l’amélioration des conditions de vie conformément à la vision du président de la République, Alassane Ouattara.
M. Diaby a également fait savoir que la migration de main d’œuvre est un phénomène économique, social, et culturel qui a pris beaucoup d’ampleur en Afrique au cours des dernières décennies et la Côte d’Ivoire ne reste pas en marge.
Il a indiqué qu’à l’heure où les questions de migration de la main d’œuvre s’inscrivent pleinement dans les grands agendas internationaux, la prise en compte das les plans nationaux de développement est de plus en p)lus nécessaire.
“Il convient donc de renforcer les institutions et les systèmes de gestion de la migration de la main d’œuvre, de définir les grands objectifs politiques et les stratégies du gouvernement pour les domaines prioritaires dans la question de la migration de la main d’œuvre en Côte d’Ivoire et cela ne pourra se faire qu’à travers la mise en œuvre d’une politique nationale”, a souligné Le représentant du ministre Adama Kamara.
La formation a permis aussi d’approfondir les connaissances des différentes parties prenantes sur les thématiques spécifiques de la migration de main d’œuvre notamment le respect des droits des travailleurs migrants, la garantie de traitement et de non-discrimination, l’accès à la protection sociale pour les travailleurs migrants, entre autres.
La cheffe de bureau de l’Union africaine (UA) Côte d’Ivoire, Joséphine-Charlotte Mayumakala, a exprimé sa sincère gratitude au gouvernement ivoirien pour son engagement indéfectible à faire progresser la gouvernance des migrations de main d’œuvre et a souligné l’importance d’une action collective pour relever les défis.
Selon elle, l’une des principales stratégies du JLMP consiste à renforcer les capacités des Etats membres, des communautés économiques régionales et d’autres parties prenantes sur divers aspects de la gouvernance des migrations de main d’œuvre.
“Nous espérons que cette initiative contribuera à l’objectif global du JLMP qui est de renforcer la gouvernance et la réglementation efficaces de la migration et de la mobilité de la main d’œuvre pour un développement durable accru, une croissance économique inclusive et l’intégration régionale du continent africain”, a déclaré Mme Mayumakala.
La Côte d’Ivoire enregistre l’un des taux de migration les plus élevés dans la sous-région avec une population non ivoirienne estimée à 22% de la population totale, selon le dernier Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 2021.
Le JLMP est organisé par la DGE en collaboration avec l’UA, l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’Organisation internationale de migration (OIM).
(AIP)
fmo