Guiglo, 21 août 2024 (AIP) – Le préfet de la région du Cavally, préfet du département de Guiglo (Ouest de la Côte d’Ivoire), Dongo Kobenan, engage les acteurs locaux et parties prenantes du projet PSNDPE (programme de santé, de protection sociale, de nutrition et de développement de la petite enfance), à l’atteinte des objectifs de ce projet.
M. Dongo, président du comité local de gestion et mise en œuvre, a exprimé cela, lundi 19 août 2024 à Guiglo, à l’atelier de cadrage du PSNDPE, un projet, dont le principal objectif est d’accroître l’utilisation des services de qualité, en matière de santé, de nutrition et de développement de la petite enfance, en particulier pour les femmes, les enfants, et les populations économiquement faibles dans les régions cibles.
Le programme s’avère être, indique-t-on, un nouvel engagement du Groupe de la Banque mondiale pour la santé, la protection sociale, la nutrition et le développement de la petite enfance en Côte d’Ivoire, pour les 10 prochaines années, après le départ des partenaires techniques et financiers.
«Nous allons prendre à bras le corps ce projet. Et je souhaite que l’ensemble des acteurs et parties prenantes s’engagent pour que les résultats et les objectifs escomptés soient atteints. D’autant qu’aujourd’hui, nous constatons que le projet survit», a affirmé l’autorité préfectorale.
Dongo Kobenan se réjouit de la prise en compte de la région qu’il administre dans le PSNDPE, parce que ce projet va apporter fondamentalement beaucoup, en matière de nutrition, de santé, sachant que les indicateurs ne sont pas reluisants, notamment avec au niveau du taux de prévalence de la malnutrition dans le pays, la région du Cavally qui enregistre l’un des taux les plus élevés.
En prenant l’exemple de la malnutrition chronique, la moyenne nationale est de 23%, alors que cette région enregistre 30%, soit sept points de plus par rapport à l’ensemble du pays. Concernant la malnutrition aigüe globale, la moyenne en Côte d’Ivoire est de 8%, tandis qu’elle est au-delà des 10% dans le Cavally, alors même que le souhaitable est 5% aujourd’hui, parmi les populations cibles que sont les enfants de zéro à 5 ans.
(AIP)
ja/fmo