Abidjan, 10 sept 2024 (AIP) – L’Agence nationale des routes d’Afrique du Sud (SANRAL) se prépare à attribuer pour 3,8 milliards de Rands (environ 212,7 millions USD) de marchés d’ici fin 2024, rapporte l’agence Ecofin, mardi 10 septembre.
Ces projets, qui visent à moderniser et à renforcer les infrastructures routières de la province du Cap-Oriental, font partie d’un vaste programme d’amélioration du réseau.
Le transport routier reste l’option de mobilité la plus utilisée en Afrique du Sud. Selon un communiqué de l’autorité routière, 24 appels d’offres sont en phase d’évaluation et devraient être attribués au cours du dernier trimestre de l’année. Ils incluent notamment la mise à niveau des sections Qumanco-Ngcobo et All Saints-Bhaziya de la route provinciale R61 (1061 km). Ils couvrent aussi plusieurs projets sur la route stratégique R62 qui facilite la circulation entre le Cap-Occidental et le Cap-Oriental.
« L’essentiel des investissements sera réalisé dans la partie orientale de la province, qui est la plus peuplée et où l’infrastructure routière est déficiente. Nous nous concentrerons principalement sur Mthatha, centre économique clé de la province, […] pour améliorer la mobilité à l’intérieur et à l’extérieur de la ville » explique Mbulelo Peterson, directeur régional de SANRAL au Cap-Oriental.
Ces projets entrent dans le cadre d’un plus vaste programme d’investissement de plus de 50 milliards de rands (environ 2,8 milliards USD) pour moderniser les routes du pays. Au titre de l’année en cours, l’agence a déjà attribué pour plus de 1 milliard de rands (environ 56 millions USD) de contrats pour divers projets routiers dans la province du Cap.
En Afrique du Sud, la route est le principal mode de transport, à cause notamment de l’inefficacité du réseau ferroviaire national. Selon l’Agence pour le commerce international, le pays dispose de l’infrastructure ferroviaire la plus vaste d’Afrique (près de 30 000 km dont 21 000 opérés par Transnet). Cependant, ses capacités se sont réduites ces dernières années à cause d’une combinaison de facteurs tels que le manque de maintenance, le vol et le vandalisme, ainsi que le manque d’investissements dans la modernisation des infrastructures.
En dehors des impacts en termes de coûts externes des transports (coûts financiers, accidents, environnement), la prédominance de la route sur les voies ferrées dans le système logistique global impacte également la durabilité de cette dernière, qui se dégradent précocement.
(AIP)
cmas