San Pedro, 27 sept 2024 (AIP) – Les acteurs exerçant sur la place portuaire ont pris part, jeudi 26 septembre 2024, à San Pedro, à un atelier de renforcement de capacités sur la maîtrise des procédures douanières et administratives en import et export, dans le but de réduire le temps de séjour des marchandises au second port autonome du pays.
Cet atelier a été organisé par l’Observatoire de la fluidité des transports (OFT) en collaboration avec AGEROUTE et le soutien de l’Office ivoirien des chargeurs (OIC), dans le cadre du Projet d’aménagement routier et de facilitation du transport sur le corridor Bamako-Zantiébougou-Boundiali-San Pedro, intitulé Programme routier 8 (PR8) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
La formation a porté sur différents modules, notamment les régimes douaniers, les régimes économiques en douane, les régimes particuliers, les valeurs en douane, les recours en cas de contestation, les procédures d’importation et les procédures informatisées SYDAM.
Le secrétaire général de l’OFT, Kouyaté Mohamed, a indiqué que cet atelier impactera positivement la célérité des opérations douanières et administratives au port autonome de San Pedro et faciliter la liberté de circulation des biens et des personnes sur ce corridor.
Il souhaite une réduction des temps de séjour des marchandises en moins de semaines ou en heures, afin que le deuxième port ivoirien soit plus compétitif.
Sur le corridor PR8, a-t-il fait remarquer, le défi majeur de lutte contre les entraves à la liberté de circulation reste à relever. Pour atteindre cet objectif, un comité local de facilitation des transports sera installé dans chaque ville du corridor PR8 pour sensibiliser et démanteler les barrages non autorisés des forces de sécurité.
L’OFT a en charge le volet sensibilisation de la composante facilitation du transport du projet corridor PR8, mis en place pour assurer la facilitation des échanges commerciaux entre le Mali et la Côte d’Ivoire.
Cofinancé par la Banque africaine de développement (BAD), les deux États, l’Union Européenne (UE) et l’UEMOA, qui offrent aussi un appui technique, ce projet est initié en lien avec la mission du deuxième port ivoirien, destiné à servir les pays de l’hinterland, dont le Mali.
(AIP)
nbf/fmo