Abengourou, 24 oct 2024 (AIP) – Le Centre d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) d’Abengourou a lancé un programme de formation sur les violences basées sur le genre (VBG) destiné à ses élèves maîtres et professeurs, visant à promouvoir une école bienveillante sans violence mercredi 23 octobre 2024 lors d’une journée de sensibilisation et de formation
La journée de formation a pour thème : « Construire une école bienveillante, une école joyeuse, sans violence ». La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du directeur régional de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (DRENA), Coulibaly Apa Patrice, de l’administratrice pour l’éducation à la santé et au bien-être à l’UNESCO, Coulibaly Haidara, et du chef de projet éducation à la santé et à la vie saine à la direction de la pédagogie et de la formation continue (DPFC), Bamba Lanciné.
Le directeur du CAFOP, Koffi Komien Moïse, a fait remarquer que la violence est constatée dans les écoles et ne se limite pas aux actes physiques, mais comprend aussi les injures proférées en classe. « Tout ça, c’est aussi une violence basée sur le genre. Et donc c’est tout ça qu’il faut corriger, corriger notre attitude et comportement dans les classes et dans la vie courante », a déclaré M. Koffi.
Il a souligné qu’en commençant la formation au niveau du CAFOP, lieu de formation initiale, c’est offrir aux élèves-maîtres qui partiront bientôt sur le terrain des connaissances nécessaires pour investir auprès des tout-petits pour lutter contre les violences de tous genres.
« C’est alors que l’on pourra ainsi éradiquer les VBG, changer les comportements et attitudes, et promouvoir une culture de respect et de bienveillance au sein des établissements scolaires pour bâtir une société plus harmonieuse”, a-t-il ajouté.
Dans cette démarche, le CAFOP d’Abengourou, selon son directeur, est « épaulé » par l’UNESCO qui les accompagne aux côtés d’autres structures œuvrant pour une vie saine en milieu scolaire.
La cérémonie d’ouverture de la journée de sensibilisation et de formation sur les VBG a été marquée par un panel sur les thèmes, « éducation à la santé et à la vie sexuelle », « la réalité des violences en milieu scolaire », et « le cadre institutionnel pour réguler les VBG ». Ce panel a été animé par Haidara Coulibaly de l’UNESCO, Kouassi Max Elle Arsène, écrivain et M. Bamba Lanciné de la DPFC.
Des ateliers animés par des spécialistes ont été organisés pour offrir aux élèves maîtres, 403 en deuxième année et 250 en première année, une formation approfondie, les préparant à devenir des ambassadeurs du changement dans la lutte contre les VGB.
(AIP)
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