Daloa, 20 fév 2025 (AIP) – Des opportunités de mobilité universitaire vers le Canada existent pour les étudiants ivoiriens, mais il faut se renseigner à la bonne adresse et planifier son projet, a conseillé l’ambassadeur du pays en Côte d’Ivoire, Anderson Blanc, lors d’une rencontre d’échanges avec la communauté universitaire Jean Lorougnon Guédé de Daloa.
Au cours de cette rencontre avec les étudiants, les enseignants, les enseignants-chercheurs et le personnel administratif et technique, qui a eu lieu mercredi 19 février 2025 sur le campus de ladite université, S.E. Blanc a fourni de nombreux éléments d’appréciation sur les possibilités et les conditions d’étude ou de stage dans son pays.
Il a d’abord rappelé la compétitivité des diplômes canadiens due à qualité de l’enseignement qui y est dispensée, ce qui en fait une destination préférée par de nombreux étudiants internationaux.
Admettant toutefois que vivre et étudier dans son pays coûtait cher pour le commun des étudiants ivoiriens (en moyenne 25 millions de francs FCFA pour la première année), il suggéré à son auditoire d’explorer la voie des bourses qui sont offertes soit par le gouvernement ivoirien, soit par son propre gouvernement, soit encore par des institutions dont des universités elles-mêmes.
Ces bourses constituent des opportunités accessibles à tous puisqu’elles reposent sur le mérite ou les compétences des postulants, sans considération de leur statut social, a assuré le diplomate. Il a conseillé à ceux qui nourrissent des projets de mobilité universitaire dans son pays de se rendre en priorité sur le site officiel de son gouvernement pour les étudiants et les chercheurs internationaux, www.edu.canada.ca pour y rechercher les informations dont ils ont besoin.
Il leur a également conseillé d’effectuer eux-mêmes leurs démarches et de s’adresser, si besoin, directement aux services de l’ambassade ou aux universités visées, afin d’éviter le risque de faire arnaquer.
« Même moi, l’ambassadeur, je ne peux pas garantir le passeport (canadien ; ndlr) à quelqu’un », a-t-il prévenu.
Enfin, S.E. Anderson Blanc a évoqué une troisième possibilité pour les étudiants internationaux de pouvoir obtenir des diplômes canadiens : celui des accords universitaires. Ce mécanisme permet à des universités étrangères d’enseigner des programmes canadiens sur place et de délivrer à des étudiants les mêmes diplômes que ceux qui sont délivrés par les universités canadiennes avec lesquelles elles ont signé le partenariat.
Les accords universitaires ont l’avantage d’être moins coûteux et moins contraignants car ils permettent à des étudiants d’étudier au Canada tout sans y immigrer et sans payer plus cher que le montant des frais d’étude en vigueur dans leurs pays respectifs.
(AIP)
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