Duékoué, 28 juin 2025 (AIP) – Le chef d’Antenne de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration de Duékoué, Paulin Kouassi Kouakou Serge, a expliqué, vendredi 27 juin 2025, à Facobly, les avantages sociaux du statut général de la Fonction publique, concernant le congé parental, le congé de maternité et le congé de paternité.
Selon M. Kouassi, le congé parental est régi par la loi n°2023-892 du 23 novembre 2023, dans les articles allant de 83 à 95. Ils stipulent que le fonctionnaire peut bénéficier d’un congé parental lui permettant de suspendre ses fonctions, en vue de s’occuper de son enfant mineur malade ou atteint d’une grave pathologie. Le congé parental peut être accordé aux parents fonctionnaires du même enfant. Dans ce cas, ils choisissent d’en bénéficier l’un après l’autre ou simultanément.
« La durée de ce congé ne peut excéder un an renouvelable deux fois. Il est délivré par le ministère de la Fonction publique en tenant compte des nécessités de service après avis du conseil de santé et de sécurité au travail. Le fonctionnaire bénéficiaire d’un congé parental conserve sa rémunération pendant un an. Toutefois en cas de renouvellement, la rémunération est réduite de moitié (cf article le 158) », a-t-il annoncé.
Définis par les articles 104, 105, 106 et 107, le congé de maternité et la période d’allaitement sont d’une durée de 24 mois, dont une période prénatale de huit semaines et une période post-natale de 16 semaines.
En ce qui concerne la période de repos d’allaitement, la femme fonctionnaire ou stagiaire, à l’issue du congé de maternité sur une période de 12 mois, à compter de la date de reprise du service, a droit à des périodes de repos pour allaitement qui ne peuvent excéder une heure par jour.
« L’article 107 détermine le congé de paternité. Il dure 30 jours et est octroyé au fonctionnaire ayant adressé une demande à la direction des ressources humaines, dont il relève ou au préfet s’il est en service dans un département après avis du supérieur hiérarchique.
Il se doit de présenter le certificat ou l’extrait d’acte de naissance de l’enfant, dans un délai maximum de trois mois, après la naissance de l’enfant », a indiqué le chef d’Antenne. Il s’est penché sur le bien-fondé de ces mesures sociales, laissant entendre qu’il s’agit pour le chef de l’État de favoriser l’avènement d’une Administration publique moderne, efficace et performante au service du développement économique et social de la Côte d’Ivoire.
La communication du chef d’Antenne de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration a été faite lors de la 16ème conférence trimestrielle des membres du corps préfectoral de la région du Guémon (Ouest de la Côte d’Ivoire).
(AIP)
kkhk/ja/zaar