Guiglo, 10 mars 2024 (AIP) – Le directeur régional de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration (FPMA) de Guiglo, Bernard Djè Bi Mointy, a affirmé la célébration de la journée internationale des droits de la femme appelle à prendre dorénavant conscience de ce qu’il faut avoir un nouveau regard de la femme en Côte d’Ivoire.
« Nous devons être inexorablement engagés dans la politique du genre. C’est une occasion qui nous permet de faire le point de cette politique au plan national, de faire notre introspection pour voir si nous contribuons à l’application de cette considération à avoir pour la femme dans notre quotidien. Et si nous ne sommes pas souvent auteurs du non-respect des droits de la femme en des points », a déclaré M. Djè Bi, vendredi 08 mars 2024.
Selon lui, les droits de la femme ne se résument pas uniquement aux droits politiques, aux droits du travail, mais aussi le regard de respect que l’on a de la femme vis-à-vis de l’homme.
« La célébration de la JIF est une occasion de sensibiliser tous ceux qui ont une vision erronée, passéiste de la femme, et bien sûr faire le point des acquis de la femme au plan politique, de l’occupation des postes, en termes de son traitement, ainsi que le bilan de la politique du genre en Côte d’Ivoire », a-t-il relevé, avant de souligner que dans ses services, sur 34 agents, 16 sont des femmes dont la responsable du point focal de l’observatoire du service public (OSEP).
Une conférence sur l’origine de la célébration du 08 mars a marqué cette journée internationale des droits de la femme à Guiglo placée sous la présidence du sous-préfet de Kaadé.
(AIP)
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