Gagnoa, 22 mars 2024 (AIP)- Le président statutaire de l’Association nationale des producteurs de café cacao de Côte d’Ivoire (ANAPROCI), Séry Gervais, a lors d’une rencontre mercredi 20 mars 2024 à Gagnoa, avec les délégués et en présence des représentants du directeur général du Conseil café cacao venu d’Abidjan, dénoncé les usurpateurs et appelle l’ensemble des producteurs de Côte d’Ivoire, à la mobilisation pour la mise en place l’interprofession.
« Nous disons merci au Conseil café cacao qui a pris cette décision pour nous accompagner pour créer l’interprofession », a déclaré M. Séry, qui a déclaré qu’il ne se reconnaît pas dans tous les actes défiances à l’Etat posés par un groupe « d’usurpateurs ».
Selon lui, ces derniers parlent de grève dans la filière, par rapport à la fixation des prix, feignant d’ignorer que le gouvernement actuel a fait l’option de la vente à terme.
Aujourd’hui malvoyant et de retour d’Europe après des soins, Séry Gervais a retrouvé son poste de président statutaire et a dénoncé les actes « malveillants » de certains individus. Devant une cinquantaine de délégués qui se sont réjouis de son retour sur la scène de la cacaoculture, le membre fondateur de l’ANAPROCI a réaffirmé que l’association n’a pas été créée pour combattre l’Etat.
« Quel que soit mon état de santé, j’ai décidé de reprendre ma structure en main. Même si je suis aujourd’hui malvoyant, ma bouche parle, mes pieds marchent. Aujourd’hui, je suis mal voyant et non non-voyant. Mes yeux vont s’ouvrir », a dit le président, qui a rappelé que le bicéphalisme avait affaibli l’ANAPROCI durant une décennie, avant que la cour suprême de Côte d’Ivoire, ne « déboute » les usurpateurs.
Il dit refusé de voir cette association être prise de nouveau par d’autres « usurpateurs », pour dévoyer la vocation de l’ANAPROCI, qui n’est, selon lui, pas un syndicat.
« Celui qui veut mener un combat, qu’il le fasse au sein des syndicats et qu’il laisse l’ANAPROCI œuvrer de concert avec l’Etat, au bien -être des producteurs ».
Il a annoncé pour bientôt, le retour de l’octroi des produits phytosanitaires des sachets aux producteurs de cacao.
(AIP)
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