Guiglo, 22 avr 2024 (AIP) – Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), Charles Blé Goudé, souhaite que les contradictions politiques s’expriment de manière intellectuelle en Côte d’Ivoire, où les Ivoiriens ne doivent pas oublier qu’ils ont un seul pays en commun.
M. Blé Goudé a émis ce souhait, samedi 20 avril 2024 à Guiglo, à l’issue d’une entrevue avec le directeur général de l’Administration du conseil régional, où il s’est rendu pour faire ses civilités aux membres, et profiter pour leur signifier son constat sur l’environnement social paisible au terme d’une tournée de compassion d’une semaine, et leur dire merci aussi pour tout le travail abattu pour que la vie reprenne.
«Nous avons été à Diboké, à Doké, Guiélé, ici à Guiglo, à Bloléquin, et partout tout s’est bien passé. Les préfets, les maires (…) avec qui je ne suis pas forcément de la même obédience politique, on s’est vu, on était riant, c’est cette belle Côte d’Ivoire que nous voulons voir», a-t-il dit, prônant: «que les contradictions s’expriment de manière intellectuelle pour qu’on n’oublie jamais que nous avons un pays en commun, à construire et à bâtir.» La construction d’un pays ne se fait pas en deux ans, trois ans, cela relève de tout un processus, une dynamique, et chacun doit y mettre du sien, a-t-il signifié.
Le président du COJEP a affirmé être venu visiter les populations locales, qui l’ont bien accueilli, retenant que ce sont elles, et elles seules qui étaient sa cible, et à elles qu’il est venu parler, notant que le reste n’est pas important, et que l’on doit retenir ce qui est bon de son séjour. Il a fait savoir qu’à aucun endroit, il n’a été empêché par les populations.
«Tout le reste, on sort d’une crise, il y a encore des gens qui ont de vieilles habitudes (…), il faut continuer de leur montrer l’importance de la paix. Un pays qui sort de crise, le plus beau programme qu’il peut avoir, c’est celui de la paix, parce que celui qui n’est pas en paix, qui a peur, qui est poursuivi, qui craint d’être attaqué par le voisin, qu’il prend comme un ennemi, ne peut pas produire», croit-il savoir, estimant que «quand deux voisins sont en harmonie, en symbiose, le reste coule de soi, et c’est ça le développement que les Ivoiriens ont en commun.»
(AIP)
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