Abidjan, 25 avr 2024 (AIP) – Le Vice-président de la République, M. Tiémoko Meyliet Koné s’est entretenu avec une délégation du Réseau des instances de régulation de la communication, lors d’une audience, mercredi 24 avril 2024, au palais présidentiel sis à Abidjan-Plateau, selon une note d’information transmise à l’AIP.
Cette délégation, conduite par le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle de Côte d’Ivoire (HACA), M. René Bourgoin, séjourne à Abidjan à la faveur d’une Conférence internationale dont la thématique est : « Réguler les services numériques : pour un dialogue renforcé entre les Régulateurs et les grandes plateformes en ligne sur le continent africain et dans l’espace francophone ». Cette conférence a reuni plus de 24 pays.
la présidente de la HACA du Maroc, par ailleurs, présidente en exercice du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), Mme Latifa Akharback a indiqué que les échanges ont permis d’identifier les meilleures approches de dialogue et de discussion avec les plateformes numériques globales, en même temps qu’ils ont permis aux Régulateurs africains de s’inspirer des expériences diverses notamment européennes
Il s’agit également de promouvoir un modèle africain de régulation des Médias qui soit aux standards internationaux, c’est-à-dire basé sur le principe de respect de la liberté d’expression. Elle a ajouté que le souci des Instances de régulation est d’approfondir le dialogue pour faire face à ce rythme spectaculaire de l’évolution technologique.
Selon la présidente du RIARC, la question de l’Intelligence artificielle a été évoquée. A cet égard, les participants à la Conférence d’Abidjan se sont interrogés sur les voies et les moyens, au regard du principe de la régulation, pour permettre aux citoyens de tirer un meilleur profit des opportunités d’innovation qu’offre l’Intelligence artificielle, tout en faisant face aux risques numériques induits par cette évolution technologique, qui a aussi besoin d’être encadrée.
Quant au président du Réseau francophone des régulateurs des médias, M. Roch-Olivier Maistre, il a relevé l’importance des plateformes numériques dans le quotidien du citoyen, mais aussi les risques qu’elles représentent sur tous les continents.
Pour lui, il était nécessaire que les deux Réseaux de régulation se réunissent pour partager leurs expériences sur cette question. Il a ajouté que le prochain Sommet de la Francophonie qui aura lieu en octobre 2024, en France, sera certainement l’occasion pour les chefs d’État et de Gouvernement de se pencher également sur cette problématique qui en appelle à leur vigilance.
La délégation comprenait également des membres du Réseau francophone des Régulateurs des médias (REFRAM).
(AIP)
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