Daloa, 12 mai 2024 (AIP) – La Direction générale adjointe Chargée de la police scientifique (DGA-CPS), en tournée de vulgarisation de ce service de police, a eu des séances de travail avec les acteurs de la chaîne judicaire de la circonscription de préfecture de police du Haut Sassandra, vendredi 10 mai 2024, à Daloa.
Le procureur de la république près le tribunal de première instance de Daloa, le préfet de police et ses collaborateurs, la gendarmerie, ainsi que plusieurs autres Officiers de police judiciaire (OPJ) ont participé à ces rencontres qui visaient à sensibiliser les différents services en charge de l’application de la loi à recourir plus souvent à la police scientifique pour améliorer les résultats de leurs enquêtes.
La police scientifique utilise des moyens scientifiques et techniques modernes pour rechercher les auteurs d’infractions. En plus d’accélérer les enquêtes policières, son utilité se justifie par la nécessité pour le système judiciaire d’adapter ses procédures, ses outils et ses méthodes de travail aux menaces sécuritaires grandissantes et à la criminalité galopante.
En outre, une police qui se veut moderne se doit de produire de plus en plus de preuves scientifiques et de moins en moins de preuves par aveux, souvent remis en cause par les prévenus.
Cette tournée de la sensibilisation et de vulgarisation de l’utilisation des services techniques et des outils de la police scientifique, entamée par la DGA-CPS à San Pedro, se poursuivra dans l’ensemble des 12 préfectures de police du pays.
Depuis 2008, le gouvernement allemand accompagne le processus de modernisation de la police ivoirienne à travers un projet de renforcement de la capacité de la police scientifique mené par son agence de coopération internationale (GIZ).
Ce projet s’inscrit dans un programme qu’il finance à travers son ministère des Affaires étrangères et qui s’étend à d’autres pays du continent.
(AIP)
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