Abidjan, 06 mai 2024 (AIP)-Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly a été régulièrement en contact avec la société minière canadienne, Montage Gold dans la découverte du gisement d’or de classe mondiale baptisée Projet Koné, dans le département de Kani et Dianra.
Le 06 février 2024 à Cape Town, en Afrique du Sud, à la faveur du Forum mondial Indaba Mining 2024, Montage Gold avait été reçue en audience sur le stand ivoirien par le ministre Sangafowa-Coulibaly, en prospection pour attirer les investisseurs miniers en Côte d’Ivoire.
A cette occasion, Montage Gold avait présenté sa future mine baptisée Projet Koné au ministre ivoirien en charge des Mines, qui a rassuré l’entreprise canadienne sur les opportunités offertes par la Côte d’Ivoire.
Il a ensuite donné des orientations à ces investisseurs, ne manquant pas au passage d’insister sur l’utilisation des entreprises locales et le personnel ivoirien, aussi bien pour les travaux de construction de cette mine que pour les emplois, et cela, à travers le respect de la loi sur le contenu local. Puis de demander à la direction générale des Mines et de la Géologie de poursuivre les discussions afin que le Projet Koné devienne une réalité.
Le projet aurifère Koné sera la plus grande mine dans le pays à ce jour, avec des ressources mises en évidence estimées à 5 millions d’onces, soit 155 tonnes d’or pour une durée de vie initiale de 16 ans. La possibilité d’étendre la durée de vie grâce au potentiel d’exploration n’est pas occultée.
Ce projet aurifère de classe mondiale, situé à Kani et Dianra, dans le district du Woroba (Nord-Ouest ivoirien), aura une capacité annuelle de traitement de l’usine de 11 millions de tonnes de minerai, soit la troisième plus grande en Afrique de l’Ouest. Après deux mines situées au Burkina Faso et en Guinée qui ont des capacités de 12 millions de tonnes.
C’est un projet qui mobilisera un investissement initial de plus de 400 milliards de FCFA avec des recettes fiscales et des revenus des fournisseurs de biens et services locaux estimés à 1 500 milliards de FCFA.
En outre, ce sont 2 500 emplois directs et indirects qui seront créés pendant la phase de construction, contre mille 1 000 emplois directs et 1000 emplois indirects pendant son exploitation. Soit 4500 emplois au total.
Les travaux de construction de la mine démarreront au dernier trimestre 2024 et sa mise en production est prévue pour 2027.
(AIP)
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