Bouaké, 31 mai 2024 (AIP)- Du bilan de la phase 1 du projet « Renforcer la gouvernance des zones frontalières pour consolider la cohésion sociale et prévenir les conflits entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso », effectué lundi mercredi 29 et jeudi 30 mai 2024 à Bouaké, il ressort que des progrès considérables ont été réalisés dans sa mise en œuvre.
Dans son discours d’ouverture, le préfet de la région du Bounkani et du département de Bouna, Doumbia Yacouba, a d’ailleurs relevé ces progrès réalisés, notamment, dans le renforcement des capacités des acteurs locaux en matière de gouvernance transfrontalière, la promotion du dialogue intercommunautaire, la prévention des conflits, la mise en œuvre d’activité de développement socioéconomique au profit des populations des zones frontalières, la sécurisation des zones frontalières et la lutte contre la criminalité transfrontalière.
Il s’est réjoui de ce que ces résultats encourageants, obtenus dans le cadre de la mise en œuvre du projet, ont contribué significativement à la consolidation de la paix, de la sécurité et du développement durable dans les zones frontalières entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
L’autorité préfectorale a, de ce fait, exprimé la profonde gratitude du gouvernement ivoirien aux partenaires du système des Nations Unies que sont le PNUD et l’UNICEF ainsi qu’aux acteurs de mise en œuvre du projet pour leur engagement et leur détermination dans la réalisation de cette initiative d’une importance capitale pour la paix, la sécurité, et le développement de la Côte d’Ivoire.
« Les zones frontalières en fonction de leur situation géographique particulière sont souvent confrontés à des défis spécifiques tels que l’insécurité, la criminalité transfrontalière, les trafics illicites et les conflits inter communautaires. A cet effet, s’ils ne sont pas pris à bras le corps, peuvent mettre en péril la stabilité et le développement de nos pays frontaliers », a fait savoir le préfet Doumbia Yacouba pour justifier le rôle déterminant joué par ces acteurs de mise en œuvre.
Pour sa part, le coordonnateur technique, chargé des études, de la stratégie, de la planification et de la documentation au secrétariat exécutif de la commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire, Coulibaly Abdramane, a demandé aux populations bénéficiaires de prendre à bras le corps ce projet en vue de sa pérennisation afin de permettre à d’autres populations d’en bénéficier.
Au cours de deux jours des travaux de cet atelier de revue finale, les 45 participants, au nombre desquels, des membres du corps préfectoral des région du Bounkani et du Tchologo, des membres des organisation s de la société civile, des membres du secrétariat technique du Fonds pour la Consolidation de la paix des Nations Unies, se sont attelés à faire le bilan global des résultats du projet, capitaliser les bonnes pratiques et consolider les acquis en matière de gouvernance des zones frontalières, de prévention et de gestion de conflits transfrontalier.
Financé à hauteur de 4 000 000 USD dont 1 950 00 USD pour la Côte d’ivoire, par le Fonds pour la Consolidation de la paix des Nations Unies (PBF) et mis en œuvre dans les régions frontalières du Boukani et du Tchologo, le projet « Renforcer la gouvernance des zones frontalières pour consolider la cohésion sociale et prévenir les conflits entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso » vise à réduire la vulnérabilité des populations des zones frontalières entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire face aux dynamiques évolutives de conflit en lien avec la crise au Sahel, en renforçant la cohésion sociale, la sécurité et la résilience des populations.
(AIP)
rkk