Guiglo, 25 mars 2025 (AIP) – Des femmes leaders et jeunes filles du Cavally (Ouest de la Côte d’Ivoire) ont reçu, lundi 24 mars 2025 à Guiglo, et ce, jusqu’au mercredi 26 mars 2025, des enseignements en prévention et gestion pacifique des conflits, lors d’un atelier de renforcement des capacités.
Cet atelier est l’initiative de la direction de la Prévention et de la Gestion des conflits à la direction générale de la Cohésion nationale du ministère de la Solidarité, de la Cohésion nationale et de la Lutte contre la pauvreté.
Il a offert le cadre aux organisateurs de renforcer les capacités des femmes leaders et des jeunes filles du Cavally, en matière de prévention et de gestion pacifique des conflits, pour des élections apaisées dans le pays, en cette année électorale qui verra l’organisation de la présidentielle, en octobre prochain.
Les initiateurs veulent, à travers cette rencontre, entre autres, constituer un vivier d’expertise en matière de prévention et de gestion pacifique des conflits avec les femmes leaders et filles de la région. De même qu’outiller les femmes leaders et les filles en stratégie d’engagement pour des élections apaisées, renforcer la lutte contre les discours de haine et d’incitation à la violence en période électorale, et encourager le vivre ensemble intercommunautaire, notamment.
Pour permettre aux personnes ciblées de bien comprendre et appréhender les enseignements dispensées, les initiateurs de l’atelier ont procédé par des exposés illustrés, du brainstorming, des discussions de groupe, des jeux de rôle, des études de cas, ainsi que des échanges d’expériences.
Selon la directrice de la Qualité et du Genre au ministère de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte Contre la Pauvreté, Judith Constance Akmel, cheville ouvrière de l’atelier, la femme est au début et à la fin de toute chose, mais la femme conseillère.
D’où la nécessité de cette activité pour prouver que la femme est au cœur de tout, notamment la prévention et la gestion pacifique des conflits. Puisque, selon elle, lorsqu’il y a un conflit, c’est toujours le fils de la femme qui part, ou son mari.
Aux dires de Mme Akmel, aujourd’hui la femme n’est pas seulement victime, mais elle est aussi actrice de tout ce qui se passe. Pour cela, comment cette femme confrontée à ces différents points enseignés pourra s’affirmer et affirmer son leadership pour ne plus que les Ivoiriens connaissent à nouveau, ce qu’ils ont vécu dans un passé récent, tel est résumée la problématique de cet atelier.
(AIP)
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