Les participants à la formation avec leurs attestation de participation vendredi 13 septembre 2024 à Azaguié
Agbovillle, 14 sept 2024 (AIP) – Au total, 11 gestionnaires d’écloseries privées de l’interprofession aquacole ont bénéficié d’une formation du mardi 10 au vendredi 13 septembre 2024 sur les techniques de production de juvéniles (tilapia et silure) et de traitement des eaux usées en aquaculture, à Azaguié (département d’Agboville), dans le cadre de la politique nationale d’augmenter la production du secteur.
« L’atelier a pour objet d’implémenter notre Politique nationale de développement de l’élevage de la pêche et de l’aquaculture (PONADEPA 2022-2026). Pour augmenter la production aquacole, il faut de la technicité, de la biologie », a relevé le conseiller technique du ministre des Ressources animales et halieutiques chargé des questions d’aquaculture, Dr Kouakou Ernest, à la clôture de l’atelier.
La formation a porté sur cinq modules à savoir, la gestion des stocks de géniteurs en aquaculture, la biotechnologie de la production juvénile, les techniques d’amélioration des taux de suivi des larves, la condition d’une masculinisation réussie des alevins de tilapia et les techniques de traitement des eaux usées en aquaculture.
« Au niveau du tilapia appelé communément carpe, ce sont les mâles qui grossissent vite dont le rendement est bon pour l’économie aquacole. Les participants ont été très assidus. Ils ont bien apprécié cette formation. L’attente, c’est qu’au retour sur les fermes, ils puissent l’implémenter et qu’on voit les mois à venir, que la production a accru. L’attente du gouvernement, c’est que les années qui viennent qu’on ait des dizaines de milliers d’emplois dans notre secteur », a indiqué Dr Kouakou.
Le représentant du président du conseil d’administration de l’interprofession aquacole de Côte d’Ivoire, Konan Dénis a salué la tenue de cette formation qui donne de nouvelles compétences pour gérer leurs écloseries.
« Nous espérons que d’ici très peu, tout ce qui a été appris va servir à améliorer la qualité de la semence qui compte beaucoup en pisciculture, pour que nous ayons de très bons résultats et pour augmenter la production nationale, qui est un vœu de l’interprofession mais aussi du gouvernement », a ajouté M. Konan.
(AIP)
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