Abidjan, 27 fev 2025 (AIP)- Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara a procédé jeudi 27 février 2025 à Abidjan, à l’inauguration de l’unité d’immatriculation des véhicules et engins militaires (UIVEM) logé au sein de l’Etablissement général des services (EGS).
« Dans un contexte où la grande criminalité se nourrit de plus en plus de perfidie, dans l’utilisation de fausses plaques d’immatriculation militaire, les armées et la gendarmerie qui utilisent certains moyens roulants de gamme commerciales doivent disposer d’un véritable outil d’immatriculation et de traçabilité de leurs équipements », a déclaré M. Ouattara.
Il a assuré que, dans ce nouveau système, les instruments de sécurité intégrés permettront de déceler plus facilement les tentatives frauduleuses d’emprunter des identifiants des équipements des forces armées de Côte d’Ivoire pour commettre des délits.
Le ministre d’Etat a fait savoir que des campagnes de sensibilisation seront menées pour une meilleure adhésion à ce projet d’immatriculation sécurisée des véhicules et engins militaires afin d’offrir à toutes les populations vivant en Côte d’Ivoire un environnement de plus en plus sécurisé.
Le directeur général des affaires logistiques et techniques, Général Soro Kodan a fait remarquer que pour les forces armées de Côte d’Ivoire, la création de cette unité d’immatriculation vise à garantir son autonomie stratégique et également la parfaite maîtrise du parc automobile de la défense.

Selon lui, les objectifs opérationnels sont surtout d’ordres sécuritaires. « Ainsi, la montée de l’insécurité due à l’usage de faux engins militaires sera résorbée. L’incivisme causé par les engins roulants militaires trop frauduleux sera résolu. Le maillage du territoire par les forces de défense sera affiné avec une meilleure répartition des moyens de mobilité et d’intervention », a-t-il indiqué.
Le Général a ajouté que les véhicules militaires indûment immatriculés disparaîtront de la circulation et les unités illégales de fabrication d’artisans de plaques d’immatriculation frauduleuses disparaîtront également.
L’unité d’immatriculation est implantée sur un site militaire et gérée par les militaires et gendarmes. Ils sont formés d’une part à la procédure d’immatriculation, au principe de génération des numéros dans le respect du code des immatriculations militaires et d’autre part, à l’utilisation des équipements techniques et technologiques pour l’enregistrement des données techniques des engins et pour la fabrication des plaques et leurs codes, note-t-on.
(AIP)
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