Abidjan, 20 avr 2024 (AIP)- Lors de la 12ème conférence internationale et francophone sur le VIH, les hépatites, la santé sexuelle et les infections émergentes (AFRAVIH), organisée du 16 au 19 avril 2024 au Palais des congrès de Yaoundé (Cameroun), le bureau régional de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’ouest et du centre et ses partenaires, ont fait un plaidoyer pour la reconnaissance du statut professionnel des pairs éducateurs (PE).
« Les pairs éducateurs sont des agents de santé communautaires, des agents de terrain provenant des groupes de populations clés. Ils jouent un rôle crucial dans toute la chaîne de soins, de la prévention au suivi des individus, tout en travaillant directement avec les populations clés », soutient le plaidoyer.
Pour le bureau régional de l’ONUSIDA et Coalition Plus international, l’atteinte des objectifs de l’ONUSIDA repose sur des organisations dirigées par les communautés pleinement soutenues par des PE, dont le savoir être et le savoir-faire doivent être reconnus, valorisés et régulièrement mis à jour, parce qu’ils sont exposés, vulnérables et marginalisés au vu de leur précarité.
Coalition Plus International Sida recommande donc l’intégration des PE dans l’organigramme de la pyramide sanitaire des pays, de travailler étroitement avec les Organisations à base communautaire (OBC) pour la mise en place d’un cursus de formation vers une certification, de définir un référentiel d’interventions des PE à toutes les étapes du parcours de soins (certification, statut professionnel, cadre d’intervention, sécurité des intervenants), et de garantir un régime de protection sociale aux PE dans le prolongement de la reconnaissance de leur statut professionnel.
L’AFRAVIH a débuté le lundi 15 avril par une conférence organisée par Coalition Plus International sur le thème « les enjeux de la certification du métier de Pair-éducateur », à laquelle ont pris part une vingtaine de journalistes africains, des pairs-éducateurs, des réseaux d’adolescents et de jeunes vivant avec le VIH, des représentants de Coalition Plus International, du Fonds Mondial, de l’ONUSIDA, et du CNLS-Cameroun.
(AIP)
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