San Pedro, 29 avr 2024 (AIP)-Des jeunes leaders d’associations, des étudiants, des professionnels des médias et autres ont pris part, du jeudi 25 au samedi 27 avril 2024, à San Pedro, à une formation et à un dialogue public sur leur participation à la vie politique et au développement de la Côte d’Ivoire.
Les jeunes ont été instruits durant deux premiers jours sur la lutte contre la désinformation et les discours de haine, avant de prendre part, samedi, à un dialogue public sur le thème, « La jeunesse peut-elle prendre le pouvoir? ».
Organisée par DW Akademie, dans le cadre du projet « Côte d’Ivoire, si on en parlait », cette activité a été un cadre de dialogue et de débat qui a permis aux participants de confronter leurs idées, d’enrichir le débat démocratique, de partager des expertises et des pistes de solutions, susceptibles de les aider à prendre une part active dans la vie publique et politique de leur communauté et de la Côte d’Ivoire.
Ils ont appris aussi à distinguer les fausses informations et à faire attention aux techniques de désinformation sur les réseaux sociaux qui sont envahis d’un flux de fausses informations.
La gestionnaire de projet, de DW Akademie, Dorcas Loba, a indiqué que ce projet vise à préparer une élite ivoirienne responsable capable d’assumer des postes de décisions et de devenir des représentants du peuple en tant que députés, maires et même président de la République.
Le président de la Plateforme nationale des leaders de demain, Hamed Ouattara, et la présidente des femmes leaders et entreprenantes, Ruth Bah, deux panélistes, ont soutenu unanimement que l’accession des jeunes à ces fonctions politiques passent par la formation à la culture démocratique.
« Les jeunes doivent être patients, apprendre à surmonter les obstacles, éviter les invectives, dépassionner le débat et éviter le culte de la personnalité », a recommandé M. Ouattara.
Le projet « Côte d’Ivoire, si on en parlait » a été initié en août 2020 à la veille de l’élection présidentielle, avec pour objectif de donner aux jeunes ivoiriens et ivoiriennes un cadre de dialogue, de débat et d’échange pluriel sur des questions pertinentes et essentielles, sans toute forme de discours de haine.
Depuis 2021, des rencontres et formations ont été organisées dans plusieurs villes notamment, Adzopé, Bouaké, Daloa, avec des thèmes spécifiques à chaque localité en fonction des besoins identifiés au niveau de la jeunesse.
La DW Akademie travaille au renforcement de la liberté d’expression et d’opinion dans le monde et spécifiquement en Côte d’Ivoire.
(AIP)
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