Tiassalé, 24 mars 2024 (AIP) – Les chefs et cadres de Gbolouville ont salué la création des conseils de sous-préfecture, qui va permettre aux populations d’apporter leur contribution au développement de leur localité.
À l’ouverture du premier conseil de sous-préfecture de Gbolouville, le président du collectif des chefs de la sous-préfecture, Essé Niangoran, a estimé samedi 23 mars 2024 que la mise en place de ces conseils permet ainsi aux populations « de se prononcer et de faire des propositions sur leur ressenti du développement à la base ».
Le chef du village d’Akoungou, Jacques Niamba, saluant également la réactivation des conseils de sous-préfecture, a annoncé que « les chefs de villages et leurs populations vont se l’approprier aux fins de faire remonter leurs préoccupations là où les décisions se prennent ».
Pour sa part, François Yossoh, cadre de la sous-préfecture, la restauration des conseils, non seulement permet aux cadres de se rapprocher de la sous-préfecture, mais également leur donne l’occasion de réfléchir avec l’autorité administrative, sur les questions qui touchent au développement.
Le sous-préfet de Gbolouville, Rebecca Kouadjo et le préfet intérimaire de Tiassalé, Gisèle Larissa Gogo Zika-Ehouman, ont appelé les populations à s’impliquer dans le fonctionnement du conseil qui est désormais un autre instrument au service du développement.
Les conseillers sous-préfectoraux ont adopté à l’unanimité le plan d’actions que le sous-préfet entend exécuter au cours de l’année 2024. Ledit plan est articulé autour de cinq missions essentielles, à savoir l’administration de la sous-préfecture, la coordination et le contrôle des organisations des associations de jeunes et des femmes ainsi que les actions des chefs de villages, la prévention des conflits et catastrophes naturelles et le suivi de l’action humanitaire, la facilitation du développement économique et social par l’encadrement des jeunes et des femmes à la gestion des projets.
(AIP)
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