Yamoussoukro, 09 avr 2024 (AIP) – Le projet Accel Africa (accélérer l’action pour l’élimination du travail des enfants dans les chaines d’approvisionnement en Afrique) a mobilisé ses partenaires du mercredi 3 au samedi 6 avril 2024 à Yamoussoukro, à l’effet de réfléchir sur les moyens d’améliorer l’application de l’approche Wind dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture.
Le programme Wind, basé sur une approche participative avec pour but d’encourager et d’aider les planteurs à prendre des mesures volontaires et peu couteuses dans l’amélioration des conditions de travail et en même temps accroitre la productivité, a été expérimenté par Accel Africa pour des résultats jugés peu satisfaisants.
En effet, la mise en œuvre de cette approche, notamment dans la phase de formation de pairs formateurs dans les communautés productrices de cacao, a connu des difficultés et n’a globalement pas démarré.
Les travaux de Yamoussoukro ont consisté essentiellement à tirer les leçons de cette léthargie et proposer des solutions pour plus d’efficacité au moment où va s’ouvrir la deuxième phase du projet Accel Africa et ENACTE (ensemble pour agir sur les causes profondes du travail des enfants).
Selon le coordonnateur national du projet ENACTE, Ndepo Euphrem, l’atelier de Yamoussoukro était une rencontre purement technique et se voulait une discussion entre techniciens pour identifier les pistes pour améliorer le déploiement de l’approche Wind.
Wind est un programme de formation mis en œuvre en 1981 par l’OIT en collaboration avec une faculté de médecine du Vietnam. « C’est un programme mis en œuvre dans plusieurs pays permettant aux agriculteurs d’améliorer leur sécurité au travail », a soutenu M. Ndepo.
(AIP)
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