Abidjan, 15 mai 2024 (AIP)- Le directeur des services vétérinaires du Ministère des ressources animales et halieutiques (MIRAH), Dr Vessaly Kallo, a invité, mardi 14 mai 2024 à Abidjan Plateau, lors de la tribune « Tout savoir sur » du Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), les collectivités locales, surtout les mairies, et les consommateurs de la viande de porc, à s’investir dans la lutte contre le phénomène de la peste porcine
Pour Dr Kallo, tout le monde doit participer à la sécurité alimentaire, surtout avec l’augmentation du maillage par ses services, pour être beaucoup plus proche des populations et arriver à résoudre le problème du commerce de détail des produits animaux et halieutiques.
« La coopération a été renforcée avec les communes car ce sont elles qui installent et qui savent où se trouvent les vendeurs au détail. Ces collectivités peuvent donc faciliter le contrôle et informer les professionnels de la filière de leurs espaces communaux. S’ils n’ont pas les capacités techniques pour appréhender un danger, nous leur recommandons d’aviser l’administration compétente afin de lui permettre de réagir promptement », a-t-il conseillé.
Le directeur des services vétérinaires du MIRAH a invité les collectivités locales et les consommateurs eux-mêmes à jouer le rôle qui est le leur afin que les populations consomment de la viande, de la volaille et du poisson de bonne qualité et en toute sécurité.
« Pour preuve en décembre 2023, en plein marché de Bingerville, il y a eu quatre tonnes de porc de mauvaise qualité que nous avons retiré du marché grâce à une synergie d’actions. Il faut que tout le monde participe donc à la sécurité sanitaire », a-t-il témoigné.
Dr Vessaly Kallo a recommandé à chaque citoyen de dénoncer un comportement suspect dans le cadre de la sécurité alimentaire, surtout les points de vente clandestins qui ne respectent aucune norme en matière de salubrité.
« La sécurité sanitaire des denrées que nous consommons, c’est l’affaire de tous, car nous sommes tous des consommateurs et nous devons tous veiller à ce que nous retrouvions dans nos assiettes des denrées de bonne qualité. Il y a des points de vente clandestins et donc non agréés qui nécessitent la vigilance et la dénonciation des populations pour pouvoir vaincre ces fléaux. », a-t-il recommandé.
(AIP)
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