Abobo, 10 avr 2025 (AIP)- La directrice de la Coordination des établissements et services à caractère social de protection de la petite enfance au ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Koutouan Félicité, a plaidé en faveur de services de garde adaptés, le mercredi 9 avril 2025 à l’Agora d’Abobo, lors de la kermesse organisée dans le cadre de la 4e édition de la Semaine nationale de la petite enfance (SENAPE 2025).
Selon Mme Koutouan, la qualité des soins apportés aux enfants en bas âge conditionne le devenir des futures générations. Elle a insisté sur l’importance capitale du traitement de la petite enfance, soulignant qu’il s’agit d’un enjeu fondamental pour la survie de la société.
« Si nous voulons un avenir glorieux, il est impératif d’agir dès aujourd’hui. Notre avenir réside dans les enfants. Ce sont eux qui forgeront l’avenir d’Abobo, de la Côte d’Ivoire et même de l’Afrique », a-t-elle déclaré.
La kermesse a mis en avant l’impact positif des activités ludiques sur l’éducation des enfants. Elle a été animée par une variété de jeux, des spectacles de clowns, des concours de danse et des activités gymniques, offrant ainsi un cadre ludique et éducatif pour les enfants et leurs familles.
« L’enfant apprend en jouant », a expliqué Mme Koutouan, estimant que les jeux enseignent la discipline, mais aussi l’unité et le travail en équipe, des valeurs essentielles de la devise nationale.
Sous le thème “Promouvoir les services de garde d’enfants pour un développement harmonieux de la petite enfance et l’autonomisation de la femme”, la SENAPE 2025 a permis de mettre en lumière les défis et enjeux liés à la garde des tout-petits.
Ce thème a permis de rappeler le lien indissociable entre l’épanouissement des enfants et l’autonomisation économique des femmes. « Lorsqu’une femme a accès à des services de garde fiables, elle peut travailler en toute sérénité et contribuer au développement économique tout en étant rassurée sur le bien-être et l’éveil de son enfant », a précisé Koutouan Félicité.
Elle a lancé un appel à la mobilisation générale face à ces enjeux, insistant sur le fait que cette responsabilité ne doit pas incomber à l’État seul. « Les parents et les leaders communautaires doivent également s’engager. Il est temps de prendre des décisions responsables pour l’avenir », a-t-elle conclu.
(AIP)
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